Dans un nouvel épisode de la saga diplomatique algéro-française, le régime des capos d'Alger a décidé de répondre à l'engagement de la France avec le Maroc par une mesure de rétorsion inédite : le retour des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF). En effet, dans une démonstration éclatante de sa diplomatie pugnace, Alger a décidé de répondre à l'engagement de la France avec le Maroc par une politique de retour des OQTF à l'expéditeur. Cette décision, un brillant exercice de politique revancharde, habillée de nobles intentions patriotiques, cache mal une réalité plus sombre : la tentative désespérée de marquer des points dans une guerre diplomatique qui tourne à la farce. Diplomatie de la colère et de façade Elle vise en outre à rappeler à Paris que toute alliance avec Rabat se paiera au prix fort. Le régime des capos d'Alger, fidèle à son habitude de mêler politique et tragédie, utilise ce levier pour marquer son mécontentement. Les citoyens algériens, eux, sont les véritables victimes de ce théâtre diplomatique. Le retour forcé de leurs compatriotes, souvent partis chercher un meilleur avenir en France, illustre le décalage entre le gouvernement et les réalités de son peuple. Au lieu de s'attaquer aux racines des problèmes économiques et sociaux qui poussent des milliers d'Algériens à fuir leur pays, le régime préfère jouer les gros bras sur la scène internationale au détriment de ses propres citoyens. Le régime des séniles d'Alger, fidèle à sa tradition de conflits inutiles et de surenchères nationalistes, s'empare de toute opportunité pour s'affirmer. Cette fois, la cible est la France, coupable d'avoir soutenu le Maroc dans ses ambitions sahariennes. Le retour des OQTF n'est qu'un épisode de plus dans une saga où l'Algérie tient le rôle de l'éternelle victime de conspirations internationales. Brahim Merad, juge et arbitre de l'élection présidentielle Sur la scène intérieure, l'Algérie n'est pas en reste de manigances politiques. Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Brahim Merad, a été nommé directeur de campagne du second sénile du balcon Muppets show made in Algeria, pour la réélection prévue pour le 7 septembre prochain. Cette nomination met en lumière l'art subtil de conjuguer à l'algérienne, le fait d'être impartial et impliqué à la fois dans ce grand carnaval politique à l'Est d'Éden. Comment, en tant que ministre de l'Intérieur responsable de l'organisation de cette élection, peut-on également diriger la campagne électorale du président "sortant-entrant" au nom imprononçable ? Comment le directeur de campagne pourrait-il, par exemple, dénoncer une fraude électorale potentielle alors qu'il est aussi ministre de l'Intérieur ? Dans une élection sérieuse, on ne peut pas être à la fois juge et partie. Mais, comme la présidentielle du 7 septembre est une farce visible de tous, tout est possible avec les capos d'Alger. Avec cette désignation, le pouvoir en place affiche sans complexe son emprise totale sur le processus électoral. Qui de mieux placé qu'un ministre de l'Intérieur pour superviser une campagne présidentielle et garantir une « impartialité » exemplaire ? Les électeurs algériens, spectateurs impuissants de cette farce démocratique, voient se dessiner une élection dans laquelle le résultat est déjà écrit. Tradition de manipulations et mépris ostentatoire Ce qui est frappant, c'est qu'à l'ère des réseaux sociaux et de la globalisation, le régime continue de traiter les Algériens, qui ont exprimé leur désir de changement durant le printemps 2019, comme des ignorants. Malgré les promesses trompeuses du président nommé par les militaires et son « Hirak béni », aucune leçon n'a été tirée de cette dissidence populaire. Au contraire, le mépris pour le peuple et les institutions est reparti de plus belle. Ce n'est pas la première fois qu'Alger utilise de telles manœuvres pour assurer son contrôle. L'histoire politique du pays est jalonnée de nominations stratégiques où les rôles de surveillant et de candidat se confondent joyeusement. L'objectif est clair : assurer la continuité du pouvoir en place, quelles que soient les méthodes employées. Régime d'Alger : le maître de la rancune Le retour des OQTF et la nomination de Brahim Merad comme directeur de campagne du raïs sortant-entrant sont des exemples criants de la mascarade démocratique en Algérie. Derrière l'apparence d'un processus électoral et d'une politique étrangère assertive, se cache une réalité dans laquelle le pouvoir se joue des règles pour maintenir son emprise. Le peuple, quant à lui, assiste impuissant à ce spectacle désolant, espérant des jours meilleurs où la véritable démocratie pourrait enfin s'exprimer. En fin de compte, cette démarche ne fait que révéler l'isolement croissant et l'impasse politique d'un régime militaire totalitaire plus préoccupé par ses querelles que par le bien-être de son peuple.