Reprise des vols directs entre la Libye et l'Italie après 10 ans d'arrêt    Nizar Baraka critique les mauvais résultats du gouvernement Akhannouch    Les questions du Sahara oriental et du peuple kabyle... doivent voir la lumière    Akhannouch engagé dans la mise en oeuvre du caractère officiel de la langue amazighe    Gérald Darmanin propose de supprimer l'exemption de visa pour les dignitaires du régime d'Alger    Botola : Résultats et classement à l'issue d'une 18è journée tronquée    Botola : Le Wydad de Casablanca s'impose face à l'Union Touarga    Moroccan embassy urges community to follow safety measures amid California wildfires    Morocco reclaims 40 km of «liberated territories» from Polisario    Nathan Devir: Le régime algérien, un "cocktail explosif" mêlant autocratie et échec    Managem cède la compagnie minière d'Oumejrane à "Purple Hedge Resources Morocco"    Amnistie sur le cash : Vers la fin de l'impunité fiscale ?    Prix Katara du poète du Prophète : 1.105 participants à la 7ème édition    Renforcement de la sécurité et protection des déplacés : Les Forces Armées Royales participent à une patrouille mixte au Nord-Kivu en République Démocratique du Congo    Les médias français menacent de révéler ce qui est caché : les biens du régime des généraux en danger à l'étranger    Inde: Un enseignant marocain distingué aux Global Teacher Awards    Le dernier tronçon de l'autoroute Tiznit-Dakhla achevé et ouvert à la circulation    Légère amélioration du taux de remplissage des barrages au Maroc grâce aux récentes précipitations    Lockheed Martin célèbre plus de cinquante ans de coopération stratégique avec le Maroc    Akhannouch : «Des avancées significatives dans le soutien aux femmes veuves»    RNI : Akhannouch sonne la mobilisation    Akhannouch : « Nous devons intégrer les nouveautés du Code de la famille dans l'agenda du parti »    Une liaison aérienne directe lancée entre Rabat et Nador    Le nouveau président de la Commission nationale de la commande publique officiellement installé    Innovation technologique. Le Maroc brille au Consumer Electronics Show de Las Vegas    Rabat nouveau carrefour de la mode mondiale    Bilal El Khannouss étincelant face aux QPR d'Ilias Chair    Le Maroc prévoit d'élargir son réseau autoroutier de 66 % d'ici 2030    Vague de froid, de mardi à vendredi, dans plusieurs provinces du Royaume    Trophée Maroc Equestre: La 18ème édition célèbre les meilleurs cavaliers et cavalières qui ont brillé en 2024    Hubert Velud : « Une qualification méritée, nous avons toujours une marge de progression »    « Tiflwine » célèbre les traditions amazighes ancestrales    Une lettre à Adonis    «Yassine Adnane : renforcer la place de Marrakech comme ville et capitale du livre »    L'ANEF dément toute destruction de plants de pins à Nador    L'Armée marocaine : Modernisation stratégique, contrats d'armement ambitieux et position mondiale avancée    CHAN 2024: Annulation du stage de la sélection marocaine des natifs de 2000 et plus    CCAF: La RSB pour le sans-faute face au CD Lunda del Sul au début de l'après- midi    L'Ecole de formation des gardiens de la paix de Marrakech, un nouveau pas sur la voie de la consolidation de la décentralisation de la formation policière    Finale. Supercoupe d'Espagne / Real - Barça : Horaire? Diffusion?    Les relations commerciales entre le Maroc et l'Espagne atteignent un nouveau sommet pour la quatrième année consécutive    Incendies à Los Angeles: Le bilan grimpe à 16 morts    Gabriel Attal appelle à abroger l'accord bilatéral de 1968 face aux provocations d'Alger    Le retour du chaos : Les services de renseignement algériens impliqués dans l'attaque des camions marocains entre le Mali et la Mauritanie    Megarama : Quand on aime la vie, on ne va pas au cinéma    Le Liban et la Syrie s'engagent à ouvrir un nouveau chapitre dans leurs relations    Safi, cité océane : entre sinistre et gaucherie!    Découverte des épaves de deux navires archéologiques au large d'El Jadida    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Chantage mémoriel à la France : le pantin d'Alger veut faire du troc d'Art pour sa visite à Paris
Publié dans Hespress le 10 - 03 - 2024

Les aventures du pantin des Marionnettistes militaires d'Alger, maestro incontesté du chantage mémoriel, deviennent des épopées fantastiques. S'y mêlent les grandes discussions philosophiques et politiques, la dérision et le pur bonheur intellectuel de dire et de faire les choses les plus insignifiantes qui soient, juste pour en faire un coup d'éclat médiatique.
Abdelmadjid Tebboune, le sénile du "Muppets show made in Algeria" vient d'orchestrer, comme à l'accoutumée, une prochaine éventualité de visite en France avec une condition digne d'un scénario burlesque : La restitution d'objets militaires liés à l'émir Abdelader. Rien que ça ! C'est que le virtuose de la culpabilisation ne manque jamais une occasion de rappeler aux hexagonaux leur passé colonial.
Ce coup-ci, voilà qu'il saisit la frénésie contemporaine de restitution artistique pour jeter de nouveau l'opprobre sur la France. Transformant l'art en monnaie d'échange, il semble vouloir prouver la prédation occidentale avec autant de délicatesse qu'un commerçant sur un marché aux puces. Son fétichisme consistant à « relocaliser » l'art dans le pays d'origine, réduit ainsi la richesse culturelle de l'Algérie à sa seule identité vernaculaire. Cela a de quoi surprendre. La restitution, qui devrait être un geste de réparation, se transforme en une nouvelle prise de guerre diplomatique. Peu importe si la légalité de cette rétrocession est discutée, l'essentiel est de dénoncer la prédation occidentale.
La réconciliation des mémoires, à laquelle rechignent les dirigeants d'Alger, semble destinée à attendre patiemment dans les coulisses de l'histoire, avec un ticket pour le prochain siècle en poche. Cela dit, dans les coulisses diplomatiques, l'histoire d'une "invitation déclinée" entre le président algérien et son homologue français, révèle une comédie d'ego et de politique à faire pâlir Hollywood. Ces visites manquées charrient assurément l'idée du "comment faire de la politique, un spectacle".
Le pantin des marionnettistes militaires d'Alger, aspirant à faire de sa visite en France un événement digne des Oscars, aurait, parait-il, pressé Emmanuel Macron pour un agenda intensif avec, entre autres, un discours au Parlement. Une demande qui aurait pu être simplement excentrique si elle n'était pas accompagnée de l'ambition déguisée de lancer sa campagne présidentielle. Les projecteurs du monde entier rivés sur lui, le malheureux rêve sans doute de faire de sa virée française le coup médiatique du siècle.
Le hic ? La France, ce pays imperturbable, avait refusé une première fois de se prêter à ce numéro de cirque. On imagine presque Emmanuel Macron, dans son bureau de l'Élysée, secouant la tête avec un sourire ironique, refusant de transformer la politique en show télévisé. Après tout, le Parlement français n'est pas un studio de cinéma, et les agendas internationaux ne sont pas dictés par les ambitions électorales du premier seul homme venu.
La demande du Sénile d'Alger de s'exprimer devant l'Hémicycle français aurait été la cerise sur le gâteau. L'Algérien aurait-il voulu jouer la carte du "discours à la Hassan II", cherchant à se frotter aux grands, et laisser une empreinte indélébile dans l'histoire politique française ?
Dans cette danse diplomatique, on peut quasiment entendre Emmanuel Macron soupirer, se demandant pourquoi les politiciens ne comprennent pas que la France ne se prête pas à toutes les extravagances du régime algérien, même si elle a déjà beaucoup consenti pour « concrétiser » l'ambition du président français de réconciliation avec l'ancienne Algérie française.
Sauf que ce n'est pas sans connaître les militaires algériens et les rouages opaques du pouvoir e ce pays que même l'un des plus habiles diplomates français, Xavier Driencourt, deux fois ambassadeur de la France en Algérie, n'a pu supporter.
Il y a évidemment des protocoles, des traditions, et surtout, il y a des limites à la transformation de la politique en un spectacle de Broadway. La France s'est déjà pliée au bon vouloir des dirigeants algériens sans rien obtenir en retour, et ce spectacle demandé par Alger, est une nouvelle provocation à peine cachée qu'il serait intéressant d'observer.
Le président algérien a sûrement, à l'occasion, manqué sa chance de briller sur la scène internationale, surtout après l'histoire des crânes, mais la France, elle, reste fidèle à sa réputation de gardienne des principes et de la dignité diplomatique. En fin de compte, la politique, même dans ses moments les plus ironiques, ne se plie pas toujours aux aspirations grandioses de ceux qui rêvent de faire du monde leur propre scène de théâtre.
L'Algérie, en revendiquant essentiellement les armes de l'émir Abdel-Kader et non son burnous et autres effets, semble vouloir honorer uniquement le résistant à la conquête française, reléguant son rôle spirituel à l'arrière-plan. Pourtant, les armes, il les avait déposées volontairement pour préserver son peuple. Il n'y a pas à en redire, les deux séniles à l'Est de l'Eden semblent choisir leurs icônes en fonction de leur conformité au discours anticolonialiste plutôt que de la réalité historique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.