Casablanca. Sur Hautes Instructions de SM le Roi, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan reçoit le Président chinois    Achraf Fayda. Un stratège pour redynamiser le tourisme marocain    Mandat d'arrêt du CPI contre Netanyahou. Au-delà de l'effet d'annonce    L'écrivain Boualem Sansal arrêté en Algérie    Casablanca accueille la première édition de « Darb Race »    Des héritiers de grandes fortunes accusés de viol collectif    Les enfants marocains plaident pour l'éducation, la santé mentale et la protection de la violence    Le Conseil de gouvernement adopte un projet de loi relatif à la protection du patrimoine    Manchester City : Haaland se voit offrir un package de 120 millions d'euros pour prolonger    Forces Royales Air: deux décès suite au crash d'un bimoteur    Bovins et ovins domestiques : Suspension de la perception du droit d'importation    Raja vs Wydad / La CAA a pris la décision juste : Des arbitres marocains pour un match de championnat national !    Heavent Paris 2024 : MOGA Caparica sacré "Meilleur Festival du Sud de l'Europe"    M. Zniber souligne les efforts déployés par la présidence marocaine du CDH en vue de la réforme des statuts du Conseil    Maroc 7,58 MDH d'amende pour Viatris, fusion entre Mylan et Pfizer    Soutien, emploi, protection sociale, santé.... Les piliers de l'Etat social renforcés dans le PLF 2025    Achraf Hakimi prolonge son contrat avec le PSG jusqu'en 2029    Bourita : L'approche Royale des droits de l'Homme s'appuie sur des fondements clairs et immuable    Conformité des lois: Seuls 19 recours adressés à la Cour constitutionnelle    Tanger : Trois ans de prison pour les quatre mineurs ayant harcelé une fille    Achraf Hakimi extends PSG contract until 2029    Orange Maroc, partenaire d'une première mondiale dans la chirurgie à distance    CDH: Le Bahreïn salue le rôle majeur du Maroc en matière de promotion des droits de l'Homme sur les plans national et international    Le général Changriha au gouvernement algérien: un pion visible pour masquer l'invisible ?    L'équipe du Maroc fait match nul avec l'Algérie 1-1    Une ouverture en fanfare    Nasser Shamma nous rend fiers d'être arabes et donc poètes    Le théâtre marocain, visions esthétiques et questions philosophiques    Algérie : Le commandant d'une région frontalière avec le Maroc nommé chef de l'armée de terre    Système d'aides sociales : les critères d'éligibilité sont-ils devenus fous ?    Le Conseil supérieur des Oulémas tient sa 34è session ordinaire les 29 et 30 novembre à Rabat    Ajman: Le Maroc en tête du classement du Championnat arabe de golf    Glory Collision 7 : Abderrahman Barkouch relève le défi    France : Une radio fermée suite à un « incident diplomatique » avec un député marocain    CAF Awards 2024: Le Maroc présent en force dans les nominations féminines    Sahara : Le plan d'autonomie repose sur le dialogue, le droit international et l'intérêt des populations, selon le parti au pouvoir au Brésil    Comme en 2023, l'Algérie préoccupée par les contacts entre le Maroc et l'Iran    Innovation : BMCE Capital Bourse lance l'application BK Bourse avec le soutien de SIX    Les températures attendues ce jeudi 21 novembre 2024    Le temps qu'il fera ce jeudi 21 novembre 2024    Le CESE préconise l'instauration d'un système obligatoire unifié entre les régimes d'assurance maladie    Somalie: plus de 420.000 déplacés internes en 10 mois, selon le HCR    Upfund lève 1,2 million d'euros auprès de Bpifrance, CDG Invest et MNF Ventures    Mohamed Ould Errachid reçoit la présidente de l'Assemblée nationale de la République de Serbie    Discours du président Xi Jinping au Sommet du G20 : Vers une gouvernance mondiale renforcée et un partenariat international    Mise en avant du rôle du Maroc dans le renforcement de la souveraineté sanitaire africaine    Censure : le régime algérien accuse Kamel Daoud d'avoir dit la vérité sur la « décennie noire »    Trois nouvelles salles Cinerji : le CCM investit 12 millions de dirhams pour relancer le cinéma marocain    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Chantage mémoriel à la France : le pantin d'Alger veut faire du troc d'Art pour sa visite à Paris
Publié dans Hespress le 10 - 03 - 2024

Les aventures du pantin des Marionnettistes militaires d'Alger, maestro incontesté du chantage mémoriel, deviennent des épopées fantastiques. S'y mêlent les grandes discussions philosophiques et politiques, la dérision et le pur bonheur intellectuel de dire et de faire les choses les plus insignifiantes qui soient, juste pour en faire un coup d'éclat médiatique.
Abdelmadjid Tebboune, le sénile du "Muppets show made in Algeria" vient d'orchestrer, comme à l'accoutumée, une prochaine éventualité de visite en France avec une condition digne d'un scénario burlesque : La restitution d'objets militaires liés à l'émir Abdelader. Rien que ça ! C'est que le virtuose de la culpabilisation ne manque jamais une occasion de rappeler aux hexagonaux leur passé colonial.
Ce coup-ci, voilà qu'il saisit la frénésie contemporaine de restitution artistique pour jeter de nouveau l'opprobre sur la France. Transformant l'art en monnaie d'échange, il semble vouloir prouver la prédation occidentale avec autant de délicatesse qu'un commerçant sur un marché aux puces. Son fétichisme consistant à « relocaliser » l'art dans le pays d'origine, réduit ainsi la richesse culturelle de l'Algérie à sa seule identité vernaculaire. Cela a de quoi surprendre. La restitution, qui devrait être un geste de réparation, se transforme en une nouvelle prise de guerre diplomatique. Peu importe si la légalité de cette rétrocession est discutée, l'essentiel est de dénoncer la prédation occidentale.
La réconciliation des mémoires, à laquelle rechignent les dirigeants d'Alger, semble destinée à attendre patiemment dans les coulisses de l'histoire, avec un ticket pour le prochain siècle en poche. Cela dit, dans les coulisses diplomatiques, l'histoire d'une "invitation déclinée" entre le président algérien et son homologue français, révèle une comédie d'ego et de politique à faire pâlir Hollywood. Ces visites manquées charrient assurément l'idée du "comment faire de la politique, un spectacle".
Le pantin des marionnettistes militaires d'Alger, aspirant à faire de sa visite en France un événement digne des Oscars, aurait, parait-il, pressé Emmanuel Macron pour un agenda intensif avec, entre autres, un discours au Parlement. Une demande qui aurait pu être simplement excentrique si elle n'était pas accompagnée de l'ambition déguisée de lancer sa campagne présidentielle. Les projecteurs du monde entier rivés sur lui, le malheureux rêve sans doute de faire de sa virée française le coup médiatique du siècle.
Le hic ? La France, ce pays imperturbable, avait refusé une première fois de se prêter à ce numéro de cirque. On imagine presque Emmanuel Macron, dans son bureau de l'Élysée, secouant la tête avec un sourire ironique, refusant de transformer la politique en show télévisé. Après tout, le Parlement français n'est pas un studio de cinéma, et les agendas internationaux ne sont pas dictés par les ambitions électorales du premier seul homme venu.
La demande du Sénile d'Alger de s'exprimer devant l'Hémicycle français aurait été la cerise sur le gâteau. L'Algérien aurait-il voulu jouer la carte du "discours à la Hassan II", cherchant à se frotter aux grands, et laisser une empreinte indélébile dans l'histoire politique française ?
Dans cette danse diplomatique, on peut quasiment entendre Emmanuel Macron soupirer, se demandant pourquoi les politiciens ne comprennent pas que la France ne se prête pas à toutes les extravagances du régime algérien, même si elle a déjà beaucoup consenti pour « concrétiser » l'ambition du président français de réconciliation avec l'ancienne Algérie française.
Sauf que ce n'est pas sans connaître les militaires algériens et les rouages opaques du pouvoir e ce pays que même l'un des plus habiles diplomates français, Xavier Driencourt, deux fois ambassadeur de la France en Algérie, n'a pu supporter.
Il y a évidemment des protocoles, des traditions, et surtout, il y a des limites à la transformation de la politique en un spectacle de Broadway. La France s'est déjà pliée au bon vouloir des dirigeants algériens sans rien obtenir en retour, et ce spectacle demandé par Alger, est une nouvelle provocation à peine cachée qu'il serait intéressant d'observer.
Le président algérien a sûrement, à l'occasion, manqué sa chance de briller sur la scène internationale, surtout après l'histoire des crânes, mais la France, elle, reste fidèle à sa réputation de gardienne des principes et de la dignité diplomatique. En fin de compte, la politique, même dans ses moments les plus ironiques, ne se plie pas toujours aux aspirations grandioses de ceux qui rêvent de faire du monde leur propre scène de théâtre.
L'Algérie, en revendiquant essentiellement les armes de l'émir Abdel-Kader et non son burnous et autres effets, semble vouloir honorer uniquement le résistant à la conquête française, reléguant son rôle spirituel à l'arrière-plan. Pourtant, les armes, il les avait déposées volontairement pour préserver son peuple. Il n'y a pas à en redire, les deux séniles à l'Est de l'Eden semblent choisir leurs icônes en fonction de leur conformité au discours anticolonialiste plutôt que de la réalité historique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.