Un groupe d'élus du conseil municipal de Casablanca a récemment exprimé son mécontentement quant à la nomination par la maire de la métropole, Nabila Rmili, d'une employée du département de l'urbanisme. Cette nomination avait précédemment été rejetée par le nouveau Wali de la région de Casablanca-Settat, Mohamed M'hidia, en raison d'allégations « d'extorsion » à l'encontre de la personne concernée. S'exprimant au micro de Hespress sous couvert de l'anonymat, certains élus ont souligné que la décision du Wali de ne pas avaliser la proposition de la maire constitue une atteinte à l'ensemble du conseil. Ils estiment que toute nomination de responsables devrait faire l'objet d'investigations approfondies sur la compétence et l'intégrité du candidat. Nos interlocuteurs ont insisté sur le fait que la présidente Nabila Rmili, aurait dû consulter le conseil avant de prendre la décision de nommer l'ingénieure en question à la tête du département de l'urbanisme, une structure, ont-ils souligné, d'une importance capitale au sein de la commune de Casablanca. Chargement de la Publicité... 00:00 / 00:00 Des interrogations ont également été soulevées quant à la méthodologie employée pour sélectionner cette employée malgré les plaintes antérieures dont elle fait l'objet. Les mêmes élus ont exprimé leur surprise face à la décision de la maire Rmili, en dépit des plaintes antérieures déposées contre l'ingénieure en question par la section régionale des ingénieurs architectes. Cette section avait déjà déposé des plaintes à l'encontre de la même employée, avant de se voir contrainte de saisir son bureau national sur la question. Ce dernier avait ensuite adressé des correspondances à ce propos au ministre de l'Intérieur et au Wali de la région. Le refus du Wali de Casablanca-Settat fraichement installé, Mohamed Mhidia, d'approuver la nomination de l'ingénieure à la tête du département de l'urbanisme de la municipalité de Casablanca, a été justifié par le nombre de plaintes déposées par un groupe d'investisseurs et de promoteurs immobiliers. Ces derniers reprochaient, en effet, à l'ingénieure en question des « tentatives de chantage », ainsi que des retards dans l'achèvement des conceptions de construction et des documents administratifs nécessaires, ce qui aurait, selon nos interlocuteurs, motivé la décision du wali.