Le parti assurera la gestion d'un grand nombre de villes et régions grâce à son travail mené au cours des dernières années La mairie de la plus grande ville du Royaume a été remportée par le parti. Avec 105 voix, Nabila Rmili a été élue à la tête du Conseil communal de Casablanca. Médecin et directrice régionale de la santé à Casablanca-Settat, Mme Rmili devient la première femme maire de la capitale économique du Royaume. Le RNI récolte le travail de sa présence sur le terrain. Grâce à des initiatives comme 100 jours, 100 villes, le Rassemblement national des indépendants est aujourd'hui la première force politique sur le plan local. Des résultats qui vont permettre au parti d'assurer la gestion d'un grand nombre de villes. Ainsi, la mairie de la plus grande ville du Royaume a été remportée par le parti. Avec 105 voix, Nabila Rmili a été élue à la tête du Conseil communal de Casablanca. Médecin et directrice régionale de la santé à Casablanca-Settat, Mme Rmili devient la première femme maire de la capitale économique du Royaume. Avant Casablanca, le parti a remporté d'autres grandes villes et agglomérations sans oublier les Conseils régionaux. C'est le cas pour Hro Abrou qui a été élu, lundi à Errachidia, président du Conseil de la région de Drâa-Tafilalet. Seul candidat à ce poste, il a obtenu 43 voix des membres. De son côté, Mustapha El Bakkouri a été élu président du Conseil communal de Tétouan. Seul candidat en lice, M. El Bakkouri a obtenu 41 voix durant la session à laquelle ont pris part 53 membres du Conseil communal sur un total de 55. Aussi, Karim Achengli a été élu à l'unanimité président du Conseil de la région Souss-Massa. Il a obtenu les 57 voix que compte le Conseil régional lors d'une session plénière à laquelle ont assisté les représentants des autorités locales. Par ailleurs, Abdeslam Bekkali a été élu président du Conseil communal de Fès. Il a été porté à la mairie de la capitale spirituelle par 60 voix sur un total de 91, à l'issue d'une session réservée à l'élection du président et des membres du bureau. La nouvelle équipe s'attellera dès la prise de ses fonctions à la relance des secteurs névralgiques de la ville, notamment l'artisanat et le tourisme, la promotion de l'emploi et de l'attractivité économique de la cité et le renforcement des infrastructures, a souligné le nouveau président du Conseil de la ville. De son côté, Jaouad Bahaji a été élu, lundi, président du Conseil de la commune de Meknès. Le nouveau maire de la cité ismaélienne a obtenu 40 voix sur les 61 sièges que compte la ville. Une multitude d'autres villes seront gérées par le parti de la colombe. Dans ce sens, Abdelah Ghazi a été élu président du Conseil communal de Tiznit. Il a obtenu 24 voix sur les 31 que compte le Conseil communal, lors d'une session plénière. Abdelmouid Assaad a été élu président du Conseil communal de Sidi Bennour avec 22 voix sur 31 lors de la séance de vote. Pour sa part, Anas Bouanani a été élu président du Conseil communal de Kénitra, au cours d'une séance de vote ayant rassemblé 51 des 61 nouveaux membres du Conseil. M. Bouanani, seul candidat en lice pour ce poste, a été élu par 33 voix pour et 6 contre. L'autre événement au cours de ce début de semaine concerne la région du Nord. En effet, Omar Moro a été élu à la majorité absolue, en obtenant 56 sur les 61 voix que compte le Conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Il était l'unique candidat lors de la séance du vote qui s'est déroulée en présence du wali de la région. A noter enfin que les élections des maires et présidents des régions se poursuivent toujours. Le RNI pourrait remporter d'autres présidences dans les jours qui viennent. Alliances locales Dans un communiqué conjoint rendu public vendredi dernier, les trois formations politiques indiquent que cette décision vise «à renforcer les institutions des Conseils et à créer l'harmonie et la stabilité en leur sein afin de se focaliser sur les enjeux et défis soulevés par le citoyen». Elles appellent, à cet égard, leurs élus à s'en tenir à cette orientation et à respecter la décision adoptée par les directions des trois partis, dans une limite d'ouverture aux autres composantes politiques, soulignant qu'en cas de manquement à cet engagement, elles seront dans l'obligation d'activer les procédures prévues dans leurs statuts et de recourir aux procédures de destitution contre les contrevenants.