Le mouvement séparatiste du polisario a très mal pris le rapport du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guteress et le briefing du chef de la mission d'observation onusienne MINURSO, dans lesquels il est stipulé que le groupe séparatiste financé par l'Algérie, entrave le travail de la mission et viole les résolutions du Conseil de sécurité. La milice séparatiste du polisario, a fini par réagir au rapport du Secrétaire général de l'ONU ainsi que le compte rendu du chef de la mission d'observation onusienne au Sahara. Et c'est l'option de la fuite en avant et de la malhonnêteté qu'a choisie le polisario en osant démentir les deux responsables onusiens impartiaux. Dans une lettre adressée à Antonio Guterres, le chef du groupe séparatiste financé par l'Algérie dont l'objectif est de s'approprier les terres du Sahara marocain, a dénoncé ce qu'il a appelé comme un « silence injustifié » et une « réticence du Secrétariat des Nations unies à dire la vérité » et à tenir le Maroc comme responsable de la violation du cessez-le-feu de 1993 en novembre 2020. Brahim Ghali s'offusque alors que les deux rapports établissent sans détour que seul le polisario entrave le travail de la MINURSO, et que c'est ce groupe séparatiste qui était à l'origine de la violation du cessez-le-feu de 1993 lorsqu'il a traversé, muni d'armes, le Mur de défense marocain à l'Ouest pour terroriser des routiers et détruire les marchandises, pendant plus de 20 jours avant une réaction marocaine pour rétablir la circulation dans la paix et sous les yeux de l'ONU. D'ailleurs, dans son rapport, Antonio Guterres a noté « l'intention déclarée du Maroc de rester respectueux du cessez-le-feu et des accords militaires, ainsi que le maintien de sa coopération étroite avec la MINURSO, à tous les niveaux ». De son côté, Alexandre Ivanko, le représentant spécial pour le Sahara et chef de la mission d'observation onusienne MINURSO, a souligné lors d'une séance tenue à huis clos devant le Conseil de sécurité, la coopération du Maroc dans la mission de la MINURSO puisqu'il demande lui-même à ce que la mission onusienne vienne authentifier les endroits où ont eu lieu les tirs d'artillerie du polisario. Depuis novembre 2022, à la demande des Forces armées royales (FAR) et sous son escorte, la MINURSO visite périodiquement des lieux situés à proximité du Mur de défense marocain où des tirs d'artillerie et de mortier auraient eu lieu, a-t-il déclaré. « Ce conseil est très conscient des limitations de notre liberté de mouvement à l'est du Berm», a-t-il indiqué, en référence à la partie « contrôlée » par le polisario. « Nos opérations de logistique et de réapprovisionnement continuent de souffrir de restrictions à notre liberté de mouvement à l'Est du berm », a-t-il soutenu. Mais pour Brahim Ghali, ce serait le Maroc « le seul responsable » et ce serait lui, la partie qui empêcherait la présence et le travail de la mission onusienne. Pourtant c'était bel et bien les milices du polisario qui avaient bloqué en mars 2023 un convoi de la MINURSO en l'empêchant d'accéder à ses Team-Sites situées à l'Est du mur de Sable. Et ce n'est qu'après que la milice séparatiste a finalement accepté « momentanément » de permettre l'accès à la mission onusienne dans une lettre adressée à Antonio Guteress. Le Secrétaire général de l'ONU a par ailleurs signalé la détérioration de la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf en Algérie et la poursuite des violations et exploitations par le polisario des droits des populations séquestrées, en particulier le droit à la liberté d'expression et de mouvement.