Le ministre de la Justice présente un projet de loi pour moderniser la procédure pénale    Plus de 78.600 tentatives d'émigration irrégulière avortées en 2024    Maroc : Mohamed Boudrika déchu de son mandat de député    La souveraineté sanitaire tributaire de la souveraineté en matière d'information    Mohamed Sabbari s'entretient avec une délégation de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des députés italienne    Rabat : Le tribunal se déclare incompétent dans la plainte en référé contre Aziz Rhali    Aïd Al Adha : les célébrations peuvent-elles (vraiment) être sacrifiées ?    FITUR-2025: Le Pavillon du Maroc, une vitrine d'excellence d'un tourisme marocain en plein essor    Renault Group Maroc : une performance record en 2024    Trump saison 2 : Un tournant incertain pour l'aide au développement en Afrique    Royaume-Uni : L'emprunt public s'envole en décembre    Sale temps pour les influenceurs pro-Tebboune en France    CAN 2025 : Le tirage au sort aura lieu au Théâtre National Mohammed V de Rabat    Arabie Saoudite : Al-Fateh dément l'arrivée de Hakim Ziyech    Rahimi s'offre un doublé face à Al Nasr    Hachim Mastour : « j'aimerais terminer mes études secondaires et éventuellement aller à l'université. »    Imintanoute : Saisie de 9,8 tonnes de résine de cannabis destinée au trafic international    Réseaux illicites : Les forces de l'ordre mènent des perquisitions à Al Hoceima et à Marrakech    La SNRT et le Qatari Es'hailSat concluent un partenariat stratégique pour la diffusion satellite dans la région MENA    Températures prévues pour le jeudi 23 janvier 2025    Vague de froid : Sefrou déploie des mesures d'urgence pour ses douars isolés    FICAM 2025 : Le cinéma d'animation en interaction avec le jeu vidéo à Meknès    Exposition: Fatna Gbouri, de la cambrousse aux prestigieuses collections    Visé par un mandat d'arrêt international, le rappeur Maes interpellé à Casablanca    ALTEN Maroc présente son bilan annuel pour 2024    Irrigation agricole : Ultime riposte face à une année « désastreuse » [INTEGRAL]    Inwi signe un partenariat avec Cinémas Pathé Maroc (VIDEO)    Adel Taarabt reste aux Émirats et demande à quitter Al-Nasr    UEFA. LDC : Le Barça renversant face à Benfica    UEFA LDC / J7 : PSG-City, l'affiche XXL de ce soir !    DHJ: Divorce à l'amiable avec Aboub !    1,3 million de dirhams accordés au PJD pour l'organisation de son congrès national    Conseil de sécurité : Omar Hilale présente la stratégie royale de lutte contre le terrorisme en Afrique    Infrastructures ferroviaires : Des investissements de l'ordre de 96 MMDH attendus à l'horizon 2030    La révélation de l'influence algérienne au sein de la Grande Mosquée de Paris suscite la controverse en France    Israël : Un Marocain derrière l'attaque au couteau à Tel-Aviv    Maroc : La police de Kénitra démantèle une plateforme numérique de prostitution    American-Moroccan man stabs four in Tel Aviv, killed by police    Benslimane : lancement des travaux de réhabilitation du marché hebdomadaire Had Oulad Ziane    Libération de l'otage espagnol : les zones d'ombre persistantes d'une obscure opération algérienne    Un entretien Rubio-Bourita programmé ce vendredi 24 janvier    Pétroliers rappelés à l'ordre pour marges excessives    Marocanité du Sahara : Le rétropédalage d'un haut responsable palestinien    Inauguration à Agadir d'une annexe de l'Institut national des beaux-arts    Publication de dix enregistrements de marques déposées auprès de l'OMPIC    Le projet de loi vise à immuniser contre toute tentative d'usurpation    Bensaid annonce la généralisation des services "Pass Jeunes" à l'échelle nationale (Vidéo)    Mme Seghrouchni: 2.373 agents amazighophones déployés à fin 2025    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Maroc-Algérie: Tebboune continue ses provocations et accusations
Publié dans Hespress le 26 - 06 - 2023

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a fait des déclarations hostiles au Maroc lors d'un déplacement dans la première région militaire du pays. Une nouvelle manifestation de la politique va-t-en guerre du régime algérien depuis l'accession au pouvoir du président illégitime.
Assistant à des exercices militaires avec balles réelles à Djelfa, le président algérien, n'a pas manqué de rappeler à ses troupes qui est l'ennemi numéro 1 de l'Algérie.
Depuis l'empêchement d'un 5ème mandat pour Abdelaziz Bouteflika et le choix porté sur le candidat Tebboune par l'institution militaire, le régime algérien a dû se trouver un nouvel ennemi utile afin de faire les problèmes internes et les revendications du peuple et des manifestants du Hirak.
Pendant des années, l'ennemi classique de l'Algérie était la France, mais depuis l'accession au pouvoir non démocratique de Tebboune et l'aval donné par Paris au « pantin civil des généraux », il fallait trouver une nouvelle cible pour créer de l'actualité et surtout fédérer le peuple algérien.
Depuis, ce choix s'est porté sur le Maroc, un pays voisin avec qui l'Algérie entretient des relations compliquées à cause de son soutien au projet séparatiste du polisario contre l'intégrité territoriale du Maroc au Sahara. Le choix était simple et logique.
Ce dimanche, le chef d'Etat désigné a lancé plusieurs messages visant le Maroc sans toutefois le nommer devant des exercices militaires ayant rassemblé plusieurs appareils dont des avions de combat et des chars pour démontrer les capacités de l'armée algérienne.
« Nous œuvrerons à faire le meilleur usage de nos capacités matérielles et humaines pour protéger nos frontières et nos emplacements stratégiques, et pour lutter contre l'immigration illégale, la drogue et la fausse monnaie », a-t-il déclaré en référence à une récente affaire de faux billets de banque ayant conduit à l'arrestation de 4 Algériens, et pourtant c'est au Maroc que les accusations ont été attribuées.
Un communiqué de la police algérienne a en effet accusé le Maroc de menacer la stabilité du système financier algérien.
Le président algérien a également parlé de « tentatives de déstabilisation sécuritaire menées dans notre voisinage, attisées par des agendas étrangers conflictuels qui œuvrent à s'approprier les ressources, particulièrement les ressources énergétiques, et ce, au détriment de la sécurité des peuples de notre région ».
« Au regard des contextes géopolitiques particuliers prévalant à l'échelle mondiale et régionale, je tiens à réaffirmer notre engagement immuable à poursuivre le processus de développement et de modernisation de notre appareil de défense », a-t-il lancé comme dans une menace.
L'Algérie s'est lancée dans une course effrénée à l'armement en cherchant même à acheter les mêmes armes commandées par le Maroc. Cette année le budget militaire algérien a atteint les sommets. Plus de 22 milliards de dollars seront consacrés à l'achat d'armes.
Tebboune a ajouté que l'acquisition des facteurs de puissance « figure parmi nos priorités afin de sauvegarder notre souveraineté devant les tentatives de déstabilisation de notre région ».
Malgré toute cette démonstration de force, et de discours guerrier, le président algérien a tenu des propos contradictoires, en affirmant par exemple que l'Algérie serait un bastion de paix et de sécurité, et n'a jamais été « source de menace ou d'agression contre quiconque », oubliant qu'elle a provoqué la Guerre des sables dès son indépendance, et qu'elle finance la milice du polisario pour destabiliser le Maroc.
Le président algérien confirme une fois de plus la politique hostile de l'Algérie envers son voisinage immédiat, à savoir le Maroc et que la seule préoccupation du régime algérien est centrée autour du Royaume.
Abdelmadjid Tebboune continue de donner des interviews et de faire des déclarations contradictoires. Il affirme à chaque occasion que son pays ne chercherait pas la guerre, qu'il n'aurait « aucun problème avec le Maroc », tout en critiquant les symboles du Royaume et en menaçant son intégrité territoriale.
Il reconnaîtra plus tard avoir rompu unilatéralement les relations diplomatiques avec le Maroc pour ne pas faire la guerre, tout en refusant toute médiation.
Dans le même temps, depuis sa présidence, jamais les relations entre l'Algérie et le Maroc n'auront été aussi exécrables. Le Maroc a été accusé, entre autres, d'avoir provoqué des incendies forestiers en Kabylie, d'avoir créé un réseau d'espionnage en Algérie, de tenter de déstabiliser le pays, de faire alliance avec Israël contre l'Algérie...


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.