Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a fait des déclarations hostiles au Maroc lors d'un déplacement dans la première région militaire du pays. Une nouvelle manifestation de la politique va-t-en guerre du régime algérien depuis l'accession au pouvoir du président illégitime. Assistant à des exercices militaires avec balles réelles à Djelfa, le président algérien, n'a pas manqué de rappeler à ses troupes qui est l'ennemi numéro 1 de l'Algérie. Depuis l'empêchement d'un 5ème mandat pour Abdelaziz Bouteflika et le choix porté sur le candidat Tebboune par l'institution militaire, le régime algérien a dû se trouver un nouvel ennemi utile afin de faire les problèmes internes et les revendications du peuple et des manifestants du Hirak. Pendant des années, l'ennemi classique de l'Algérie était la France, mais depuis l'accession au pouvoir non démocratique de Tebboune et l'aval donné par Paris au « pantin civil des généraux », il fallait trouver une nouvelle cible pour créer de l'actualité et surtout fédérer le peuple algérien. Depuis, ce choix s'est porté sur le Maroc, un pays voisin avec qui l'Algérie entretient des relations compliquées à cause de son soutien au projet séparatiste du polisario contre l'intégrité territoriale du Maroc au Sahara. Le choix était simple et logique. Ce dimanche, le chef d'Etat désigné a lancé plusieurs messages visant le Maroc sans toutefois le nommer devant des exercices militaires ayant rassemblé plusieurs appareils dont des avions de combat et des chars pour démontrer les capacités de l'armée algérienne. « Nous œuvrerons à faire le meilleur usage de nos capacités matérielles et humaines pour protéger nos frontières et nos emplacements stratégiques, et pour lutter contre l'immigration illégale, la drogue et la fausse monnaie », a-t-il déclaré en référence à une récente affaire de faux billets de banque ayant conduit à l'arrestation de 4 Algériens, et pourtant c'est au Maroc que les accusations ont été attribuées. Un communiqué de la police algérienne a en effet accusé le Maroc de menacer la stabilité du système financier algérien. Le président algérien a également parlé de « tentatives de déstabilisation sécuritaire menées dans notre voisinage, attisées par des agendas étrangers conflictuels qui œuvrent à s'approprier les ressources, particulièrement les ressources énergétiques, et ce, au détriment de la sécurité des peuples de notre région ». « Au regard des contextes géopolitiques particuliers prévalant à l'échelle mondiale et régionale, je tiens à réaffirmer notre engagement immuable à poursuivre le processus de développement et de modernisation de notre appareil de défense », a-t-il lancé comme dans une menace. L'Algérie s'est lancée dans une course effrénée à l'armement en cherchant même à acheter les mêmes armes commandées par le Maroc. Cette année le budget militaire algérien a atteint les sommets. Plus de 22 milliards de dollars seront consacrés à l'achat d'armes. Tebboune a ajouté que l'acquisition des facteurs de puissance « figure parmi nos priorités afin de sauvegarder notre souveraineté devant les tentatives de déstabilisation de notre région ». Malgré toute cette démonstration de force, et de discours guerrier, le président algérien a tenu des propos contradictoires, en affirmant par exemple que l'Algérie serait un bastion de paix et de sécurité, et n'a jamais été « source de menace ou d'agression contre quiconque », oubliant qu'elle a provoqué la Guerre des sables dès son indépendance, et qu'elle finance la milice du polisario pour destabiliser le Maroc. Le président algérien confirme une fois de plus la politique hostile de l'Algérie envers son voisinage immédiat, à savoir le Maroc et que la seule préoccupation du régime algérien est centrée autour du Royaume. Abdelmadjid Tebboune continue de donner des interviews et de faire des déclarations contradictoires. Il affirme à chaque occasion que son pays ne chercherait pas la guerre, qu'il n'aurait « aucun problème avec le Maroc », tout en critiquant les symboles du Royaume et en menaçant son intégrité territoriale. Il reconnaîtra plus tard avoir rompu unilatéralement les relations diplomatiques avec le Maroc pour ne pas faire la guerre, tout en refusant toute médiation. Dans le même temps, depuis sa présidence, jamais les relations entre l'Algérie et le Maroc n'auront été aussi exécrables. Le Maroc a été accusé, entre autres, d'avoir provoqué des incendies forestiers en Kabylie, d'avoir créé un réseau d'espionnage en Algérie, de tenter de déstabiliser le pays, de faire alliance avec Israël contre l'Algérie...