Les récentes sorties du président algérien et de l'état-major de l'ANP font du Maroc le principal vecteur de déstabilisation pour le régime algérien. Fake news, trafic de drogue ou encore alliance avec Israël, les accusation à l'encontre du Maroc ne faiblissent pas alors que le régime se voit de plus en plus acculé par les revendications de sa population. La fixation d'Alger sur le Maroc se poursuit de plus belle, après l'armée et le porte parole du gouvernement , c'est au tour du président Abdelmadjid Tebboune d'accuser le Maroc d'ingérence. En effet, dans une interview télévisée, le chef d'Etat algérien a pointé du doigt le Royaume qu'il accuse de répandre des fake news sur son état de santé. «97% de ces fake news viennent de l'étranger et vous savez d'où elles viennent ! », a déclaré Tebboune, lors de cette interview. Ce dernier a par ailleurs fait sienne la théorie d'une alliance maroco-israélienne à l'encontre de l'Algérie. Des déclarations qui ont été suivies par des accusations d'ingérence et de déstabilisation de l'Algérie comme de l'ensemble de la région du Sahel par le Maroc formulées par l'état-major de l'Armée populaire nationale algérienne (ANP). « Impunité des réseaux de narcotrafic », « campagnes acharnées du Maroc », « instrumentalisation par le Makhzen », tant d'accusations à l'encontre de Rabat qui figurent dans le bilan opérationnel sur la lutte anti-criminalité de l'ANP. Le régime algérien a bel et bien décidé de jouer la carte de l'ennemi extérieur, dans l'espoir de détourner la pression populaire avec une reprise du Hirak. « Rabat tente d'atteindre l'épine dorsale de notre société que représente la jeunesse, et ce à travers l'acheminement de tous types de drogues », accuse l'ANP dans son bilan opérationnel. Un bilan qui accuse également le Maroc de chercher à déstabiliser l'ensemble des pays du Sahel avec la drogue. Des attaques qui ne devraient pas cesser de sitôt, vu la recrudescence des manifestations du Hirak qui ont, rappelons-le, obliger les autorités à lâcher du lest en libérant plusieurs détenus politiques dont le journaliste Khaled Drareni. Alger doit également faire face aux effets de la pandémie et aux critiques concernat sa campagne de vaccination qui enchaîne les retards.