« L'Algérie est visée de toutes parts, car c'est un pays qui n'accepte pas la soumission et le citoyen algérien est fier de son Etat qui avance la tête haute parmi les nations », ce qui n'arrange pas « certaines parties », a affirmé le président d'Algérie au nom imprononçable. Ces propos pour démagogues soient-ils, ont été dits afin d'exciter de potentielles passions populaires vu que le Hirak semble avoir été éteint par le génie du combattu et celui de son mentor, ce bon vieux Chenegriha. Ces dires qui ont également pour but, d'accroître une popularité bien en mal pour être une réalité, on sait envers qui, ils sont dirigés. Pas besoin d'une boussole pour savoir où se couchera le soleil pour Alger. La sénile marionnette du régime miliaire tout autant sénile, que le soumis, s'exprimait à l'occasion de l'entrevue « périodique » avec des représentants de la presse nationale qui pour la bonne cause était au nombre d'un. Inutile de rapporter que cette rencontre avec la presse a été diffusée hier, vendredi soir, sur les chaînes de télévision publiques et privées ainsi que la Radio nationale d'Algérie, les aboyeurs patentés de la République d'Algérie. « L'Algérie fait face à des tentatives de déstabilisation tous les cinq ans environ, mais elle y fait front grâce à ses institutions et à la maturité politique de ses citoyens, qui se gardent de tomber dans ces pièges », a-t-il soutenu. On peut donc, dire sans peur et sans reproche d'où vient la menace au regard du quinquennat présidentiel en Algérie étant donné que c'est le concerné lui-même qui le dit. On retiendra également sans vergogne aucune, celle-là, à titre d'aveux d'échec de la stratégie de gestion du pouvoir sénile algérien, « les individus qui œuvrent contre leur propre pays n'ont pas d'attachement algérien », et de s'interroger par là même, « à quel point ces personnes sont-elles capables de trahir leur propre patrie, en dépit des insuffisances et des erreurs enregistrées ». On y est des « insuffisances et des erreurs enregistrées » de l'Exécutif envers ses nombreux ressortissants d'abord et les autres ensuite. Evoquant une fois de plus, ces « parties », il ajoutera qu'elles ne peuvent pas faire face directement et agissent sous le couvert d'organisations non gouvernementales, dont « certaines sont affiliées aux services de renseignement de leurs pays », a-t-il encore dit. On savait le vieil homme schizo, mais là, il confirme vraiment son côté et schizo et paranoïa. Concernant la lutte contre la corruption que mène le régime corrompu des séniles du Muppets show made in Algeria, le président au nom imprononçable a précisé, oubliant volontairement que son fils était embourbé dans la « blanche » jusqu'au cou et comme aucun autre en Algérie, que cette question « ne se rapportait pas à une campagne particulière telle que celle nommée +les mains blanches+ ». Toutefois, il a affirmé que « toute personne déclarée coupable de corruption sera soumise à la justice », indiquant que « nul n'ignore que ce genre de délits ne restera pas impuni » pas même son fils oserions-nous, quitte à nous faire descendre. Mais il a évoqué d'autres sujets notamment celui des augmentations des salaires au secteur public (ANP, autorités et autres entités de répression... Police et Gendarmerie) qui seront, selon ses précisions, présentées avant le mois de ramadan, en Algérie. On ne sait là, si c'est pour protéger ses arrières ou pour mieux signifier à la « populace » ses intentions de sévir encore plus à son encontre, toujours est-il que l'on ne peut que saluer cette « révision de salaires ». « Heureux » donc, qui comme un fonctionnaire public algérien se laisse encore berner. Le sujet de l'inflation des prix au cours du mois de ramadan, n'a pas été en reste, il indiquera quant à cela que « la réduction de la facture n'est pas synonyme de pénurie ou de crise sur le marché » allusion faite évidemment à la pénurie de l'huile de table dont manquera encore une fois de plus le peuple algérien en ce mois de Ramadan. Cela étant, rions un peu de l'approche diplomatique de ses relations avec les Etats-Unis, envers lesquels dira-t-il que l'Algérie n'entrera pas en conflit ni contre les Etats-Unis, ni avec eux. « Les Etats-Unis savent que l'Algérie est un pays influent en Afrique, dans le monde arabe et en Méditerranée. Il n'y a que les Algériens qui ne croient pas à la puissance de leur pays. Nous avons donné des garanties à nos amis américains que nous ne sommes pas leurs adversaires. Les Etats-Unis doivent être sûrs que l'Algérie est un pays ami ». Faut-il vous l'envelopper ? Sinon on vous laisse le soin de déguster. Sacré bonhomme qui dans ses rares moments de lucidité se laisse aller à se trahir « Il n'y a que les Algériens qui ne croient pas à la puissance de leur pays ». Pire, il osera cette réplique qui comme un séisme résonne encore aux quatre coins du monde : « Nous n'avons pas déclaré le statut de pays neutre comme la Suisse, mais nous le sommes presque ». Aujourd'hui plus que jamais et preuve par sénile en chef algérien interposé, on peut être certain que le ridicule ne tue vraiment pas.