Le chef de la diplomatie marocaine a indiqué que l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) devrait être « un espace politique de solutions et de co-développement » et continuer d'être fidèle à sa mission de promotion de la paix. « Trop souvent encore, terrorisme, crises politiques, interventionnisme étranger, vulnérabilités économiques et changement climatique, se mêlent dans un mélange détonant », a déclaré Nasser Bourita dans un discours lu en son nom par le Directeur Général au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Fouad Yazourh, à l'occasion de la 39ème Conférence ministérielle de la Francophonie. Le ministre des Affaires Etrangères a affirmé en ce sens que l'OIF doit rester fidèle à ses missions de promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l'Homme. Elle « est – et doit être davantage aujourd'hui- un espace politique de solutions et de co-développement », a-t-il indiqué. Et de noter qu'aujourd'hui, plusieurs pays de la Francophonie, des pays importants de cette organisation, sont touchées par l'insécurité et l'instabilité, à l'instar du Liban, du Mali, de la Guinée, Haïti, du Tchad, et le Burkina Faso, et interpellent la stratégie de Stabilité par la Démocratie. Nasser Bourita a rappelé que le Maroc a toujours joué un rôle, en tant qu'acteur de premier plan dans les opérations de maintien de la paix, notamment dans ces espaces de la francophonie. A ce titre, le Maroc, la France et l'ONU, organiseront la e Conférence Ministérielle sur l'ONU et le Maintien de la Paix en Environnement Francophone, dès que la situation sanitaire le permettra, a-t-il affirmé. Sous la conduite du Roi Mohammed VI, le Maroc n'a ménagé aucun effort pour contribuer à la stabilité et à la sécurité régionale et internationale, a rappelé le ministre. « C'est à cela que le Royaume a dédié les mandats qu'il a assurés au sein du Conseil de Paix et Sécurité de l'UA, de la Commission de Consolidation de la Paix de l'ONU ou de la configuration pays pour la stabilisation en République Centrafricaine qu'il préside depuis 2014 », a-t-il expliqué.