En 1999, Mohammed VI a été intronisé Roi du Maroc à l'âge de 35 ans après le décès de son père, Feu Hassan II. 22 ans après, le Maroc a connu une nouvelle ère de changement, de dynamisme et de développement. En 22 ans, le Royaume a connu une transformation sociale et économique qui mérite d'être évoquée fièrement. Malgré le fait que le Maroc soit une petite économie mondiale en voie de développement, il a pu faire face; de maniere éfficace et proactive, à la pandémie du Covid-19. Un défi qu'il a relevé fièrement grâce à toutes les parties prenantes, citoyens et autorités publiques, un chantier national activement porté par le Souverain. Outre les « pépins » rencontrés pendant la Covid-19, comme ça a été le cas de puissances mondiales, le Maroc a pu traverser cette crise sanitaire, toujours existante malheureusement « et faire face aux défis de la pandémie, en particulier les défis économiques », nous confie Driss Effina, l'universitaire et président du centre indépendant des analyses stratégiques interrogé par Hespress Fr, sur l'impact des initiatives Royales pendant la crise sanitaire du coronavirus. « Plusieurs initiatives, notamment Royale, ont été prises pour minimiser et atténuer les effets de la pandémie sur l'économie nationale qui a subi une chute de 6,5% de son PIB en 2020. Les initiatives Royales ont porté principalement sur la protection de l'appareil de production, c'est-à-dire, le tissu entreprenarial national, les entreprises, à travers les facilités de crédits bancaires à des taux préférentiels et des conditions d'éligibilité allégées« , nous explique-t-il. Puis, il y a eu les indemnités forfaitaires qui ont été octroyées aux professionnels de plusieurs secteurs ayant perdu leurs emplois, de même que les aides accordées par l'Etat aux familles vulnérables qui travaillent généralement dans le secteur informel, poursuit notre interlocuteur. Côté fiscalité, le spécialiste rappelle les mesures fiscales qui ont également été prises au début de la pandémie et qui ont permis de fluidifier l'activité économique. « Effectivement, il y a eu la mise en place de Fonds de la lutte contre les effets de la pandémie. C'est un fonds qui est unique en son genre au niveau international, parce qu'il est basé sur le principe de la solidarité entre les composantes de la société et aussi les entreprises à l'échelle nationale, ce qui a permis de soulager un peu le budget général de l'Etat« , soutient Effina. En 2020, l'Etat a également augmenté ses investissements de manière importante. Cela a permis de soulager l'économie et de la dynamiser, surtout en matière d'infrastructure, avance l'économiste qui évoque dans ce sens la création du Fonds d'investissement stratégique Mohammed VI « qui est très important« , assre-t-il, puis le plan de relance de l'économie de 120 milliards de dirhams. Et enfin, il y a eu la généralisation de la protection sociale pour tous les Marocains, rappelle-t-il. Covid-19 : Des initiatives Royales a la faveur d'une stabilité économique et sociale C'est bien le cas, soutient Driss Effina. « Ce que nous avons constaté jusqu'à fin 2020, c'est que l'impact n'a pas été aussi fort qu'on le pensait au début de la pandémie. La valeur ajoutée a diminué de 6,5%. Mais en 2021, et à travers les deniers indicateurs de conjoncture fin juin, on a constaté que la situation a commencé à revenir au niveau de l'avant Covid-19. C'est-à-dire le même niveau de juin 2019« , nous explique l'expert Cela est dû, selon lui, à plusieurs indicateurs, notamment la consommation. « Fin juin 2021, la consommation des ménages a été supérieure à fin juin 2019. Même chose pour l'octroi des crédits qui ont grimpé. Ce dernier point est dû aussi au lancement par l'Etat du programme Intelaka« , relève Effina. Ce programme consiste en l'accès au financement qui représente 75 % des préoccupations des PME (selon une étude du Haut commissariat au Plan). Grâce au programme Intelaka, et en termes de création d'entreprises, l'économiste affirme que le Maroc a commencé à être à un niveau plus important que celui de juin 2019. « Ce que nous avons constaté en terme macro-économique, depuis 22 ans de règne de Mohammed VI, c'est que l'ensemble des indicateurs macro-économiques ont connu une augmentation qui va parfois jusqu'à 3 fois la valeur de l'indicateur initial en terme par exemple de PIB ou des investissements qui ont triplé », dit-il. En termes d'investissements directs étrangers (IDE), ils ont été multipliés par six, poursuit Effina, tandis qu'en termes de bien-être, « il y a eu un effet considérable de cette croissance économique sur le bien-être de la société ». « On l'a constaté par la chute du taux de pauvreté, qui est passé de 15 à moins de 4,7%. La classe moyenne aussi, a connu une expansion importante qu'on a constatée à travers l'achat de voitures qui a atteint 165.000 voitures par an fin 2019. Ce qui place le Maroc à la troisième place en termes d'achat de voiture individuelle par personne après l'Afrique du Sud et l'Egypte« , nous explique Effina. Le Maroc est également classé 3e en terme d'achat de logement et l'accès à la propriété, avance l'économiste. « Le Maroc a atteint 72 % sur cet indicateur, ce qui montre qu'il y a eu une amélioration importante du pouvoir d'achat. Et ce pouvoir d'achat a augmenté en moyenne de 2,6 % au cours des 22 dernières années, sout celles du règne de Mohammed VI« ,conclut Driss Effina.