Réunissant 58 pays membres, le Groupe de la Banque Islamique de Développement représente l'un des plus importants pourvoyeurs de fonds pour le Maroc. Son président, Bandar M.H. Hajjar, a séjourné quelques jours à Marrakech, où il a signé plusieurs conventions. 2m.ma l'a interviewé en exclusivité, et vous livre les détails de son action. Plusieurs investisseurs ont fait le déplacement à Bab Ighli afin de soutenir des projets et initiatives en faveur de l'action climatique. Outre les banques et les agences de développement, le Groupe de la Banque Islamique était également représenté par son président, l'homme d'affaires saoudien Bandar M.H. Hajjar, qui a eu des rencontres importantes avec des leaders arabes et africains. La présence de cet investisseur n'est pas fortuite. Et pour cause, les investissements de la BID au Maroc s'élèvent à près de 67 milliards de dirhams, dont 39 milliards servent à financer le secteur du commerce. Une somme qui en fait l'un des plus grands pourvoyeurs de fonds pour le royaume. Il est également l'un des principaux contributeurs financiers de la COP22. En effet, le Groupe focalise son action sur les domaines relatifs au changement climatique et la protection de l'environnement, à la lutte contre la pauvreté, à l'amélioration de la santé humaine, à la bonne gouvernance et à la quête de la prospérité des peuples. Pour ce faire, il a engagé 3 milliards de dollars (30 milliards de dirhams) dans des projets dédiés à la résilience des agriculteurs, notamment les plus petits, ainsi que dans le secteur climatique et la variabilité du climat. L'apport de la BID concerne également l'adaptation. « Nos investissements dans des projets d'atténuation du climat dans les pays membres ont représenté plus de 16% de nos ressources en capital ordinaires. Depuis sa création, notre intervention dans les projets d'adaptation s'est élevée à 9,7 milliards de dollars, soit 11% de l'ensemble des approbations pour le secteur de l'agriculture et du développement rural » nous précise Bandar M.H. Hajjar. L'engagement de la BID se traduit également par la mobilisation d'un capital-investissement de 2,7 milliards de dollars (27 milliards de dirhams) au titre de contribution au développement de projets d'énergies renouvelables.