La grogne des blouses blanches ne s'éteint pas. Depuis ce début d'année, médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du secteur public ne cessent de revendiquer l'amélioration de leurs conditions de travail. . Dix jours après avoir eu recours à une imposante action de protestation , ils appellent à une énième grève ces 18 et 19 juillet. Les hôpitaux du royaume seront encore une fois paralysés ces 18 et 19 juillet. Les grévistes, sous l'égide du syndicat indépendant des médecins du secteur public dénoncent l'indifférence affichée à leur encontre par le ministère de tutelle. "Nous dénonçons l'inaction du gouvernement qui n'a fait montre d'aucune initiative à même de contenir l'anarchie du secteur ou intervenir, comme l'exige sa responsabilité politique, nationale et constitutionnelle afin de prémunir le secteur contre un éventuel chaos". Des propos martelés par le Secrétaire général du Syndicat El Mountadar El Alaoui. Pénurie aiguë en ressources humaines contrastée avec la demande accrue en prestations médicales, fermeture d'établissements de santé, infrastructures défaillantes, manque criard en équipements médicaux et bio-médicaux, dispositifs de stérilisation réduits, les services des urgences sous-pression... Ce sont entre autres les maux dont souffre le secteur comme listés par le syndicat. C'est donc un secteur public en faillite que tente de redresser les praticiens à travers cet énième recours à la grève qui débute ce mercredi, paralysant, notant-le l'ensemble des hôpitaux et centres de santé du royaume, à l'exception des services de réanimation et des urgences.