L'Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l'Homme (ARMCDH) a annoncé l'ouverture, jeudi prochain au Cinéma la Renaissance à Rabat, de la 11ème saison des Jeudis Cinéma Droits Humains. Cette saison, qui coïncidence avec la célébration du 73ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, débute avec 2 films (un court métrage documentaire et un long métrage de fiction), à savoir "Bab Sebta'' de la réalisatrice marocaine Randa Maroufi (production 2019) et "200 mètres" du réalisateur palestinien Ameen Nayfeh (production 2020), a indiqué l'association dans un communiqué. Cette 11ème saison s'inscrit dans le cadre du nouveau projet "Plaidoyer pour les droits de l'Homme : le cinéma pour la réforme des politiques publiques et réforme de la politique publique du cinéma au Maroc" co-financé par l'Union Européenne (UE) et soutenu par le Centre Cinématographique Marocain (CCM), le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), le Cinéma La Renaissance, la Fondation Hiba, RFC Digital, MT prod, le magazine Sortir mag et la fondation Heinrich Böll Rabat, a-t-on expliqué de même source. Ce projet s'articule autour de 4 axes phares notamment l'appui à la société civile dans le plaidoyer sur de questions de droits humains, la préparation à la réinsertion des détenus mineurs, la contribution à la réforme des lois et de la politique publique relative au cinéma et le plaidoyer pour la réforme des politiques relatives aux droits humains et au cinéma. Selon les organisateurs, cette initiative a pour objectifs d'inscrire le cinéma comme support et objet de la bataille culturelle et politique pour les droits humains au Maroc, de consolider et renforcer le rôle de la société civile dans le plaidoyer et de dynamiser le partenariat pluri-acteurs dans la promotion et la défense des droits de l'Homme. La première projection débat de la saison débutera avec la projection du court métrage "Bab Sebta" suivi du long métrage de fiction "200 mètres ", avec la participation de l'auteur du livre "Dos de femme, dos de mulet: les oublié de Maroc profond'' (ed. Toutes lettres), Hicham Houdaïfa.