L'Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l'Homme (ARMCDH) a annoncé l'ouverture, jeudi 9 décembre au Cinéma la Renaissance à Rabat, de la 11e saison des Jeudis cinéma droits humains. Cette saison, qui coïncidence avec la célébration du 73e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, débute avec le court métrage documentaire «Bab Sebta» de la réalisatrice marocaine Randa Maroufi, produit en 2019, et le film «200 mètres» du réalisateur palestinien Ameen Nayfeh, produit en 2020, a indiqué l'association dans un communiqué. L'auteur du livre «Dos de femme, dos de mulet : les oubliées du Maroc profond», Hicham Houdaïfa, participera également à la première projection débat de la saison. Cette 11e saison s'inscrit dans le cadre du nouveau projet «Plaidoyer pour les droits de l'Homme : le cinéma pour la réforme des politiques publiques et réforme de la politique publique du cinéma au Maroc» co-financé par l'Union Européenne (UE) et soutenu par le Centre cinématographique marocain (CCM), le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), le Cinéma la Renaissance, la Fondation Hiba, RFC Digital, MT prod, le magazine Sortir mag et la fondation Heinrich Böll Rabat. Le projet s'articule autour de 4 axes phares l'appui à la société civile dans le plaidoyer sur de questions de droits humains, la préparation à la réinsertion des détenus mineurs, la contribution à la réforme des lois et de la politique publique relative au cinéma et le plaidoyer pour la réforme des politiques relatives aux droits humains et au cinéma. Selon les organisateurs, cette initiative vise à inscrire le cinéma comme support de la bataille culturelle et politique pour les droits humains au Maroc, de consolider et renforcer le rôle de la société civile dans ce plaidoyer et de dynamiser le partenariat pluri-acteurs dans la promotion et la défense des droits de l'Homme.