La Nuit Blanche Cinéma et Libertés en format hybride La 10ème édition de la nuit blanche cinéma et libertés, en format hybride, organisée par l'Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l'Homme en coopération avec la Fondation Heinrich Böll a mobilisé plus de 2100 personnes en ligne en a profité à plus de 460 spectateurs de toutes les régions du Maroc, a souligné les organisateurs de l'événement dans un communiqué de presse. Pour cette dixième édition, coïncidant avec le dixième anniversaire de l'ARMCDH et le dixième anniversaire de la Constitution, l'ARMCDH a choisi le thème « Cinéma et libertés », ajoute la même source. Durant une semaine, cinéphiles ou néophytes, jeunes publics, familles et passionnés de tous le territoire marocain (dont 34% de la région de Casablanca – Settat, suivi par Rabat- Salé- Kénitra (32%), Béni-Mellal- Khenifra, Marrakech- Safi, Fez- Meknès, Souss Massa, Tanger- Tétouan- Al Hoceima et l'Oriental), ont exploré la thématique des libertés à travers les œuvres cinématographiques proposées, gratuitement en ligne. Avec une riche programmation composée de 3 films documentaires et 5 films de fiction, et deux courts métrages de 6 pays : France, Suisse, Palestine, Italie, Mexique et le Maroc. Des films qui témoignent à la fois de la créativité cinématographique et de la réflexion contemporaine sur le respect des libertés et des droits fondamentaux... Malgré l'interdiction de la projection en plein air prévue sur l'Esplanade de la BNRM (du vendredi 9 juillet 2021), un des points forts de cette programmation redevenue virtuelle est le nombre de fréquentation importante des films marocains présents, a fait savoir l'Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l'Homme. Avec en tête le court métrage SUKAR du réalisateur talentueux Ilias El Fares (2019) présenté en avant-première marocaine, suivi de Mémoire 14 du grand Ahmed Bouanani, puis la porte close de l'éminent Abdelkader Lagtaâ qui nous a fait l'honneur de sa présence pour le débat. Puis, le long métrage de fiction 200 Mètres du réalisateur palestinien Ameen Nayfeh, Fame des réalisateurs italiens Giacomo Abbruzzese, Angelo Milano (2017), la preuve scientifique de l'existence de dieu du réalisateur suisse Frédéric Baillif (2019), silence radio, le documentaire mexicain choc de Juliana Fanjul (2019) et un pays qui se tient sage du réalisateur francais David Dufresne (2020).