* Lors de la dernière rencontre avec le wali de BAM, lAPSF avait abordé, pour la énième fois, la sempiternelle question de présentation au public des opérations dassurance. * En 2010, lAPSF compte parachever les chantiers déjà entamés. * La société campe sur sa position en ce qui concerne un certain nombre de points (crédit affecté, billet à ordre). LAPSF a tenu récemment son Conseil dAdministration sous la présidence du gouverneur de Bank Al-Maghrib. Les échanges ont porté essentiellement sur les actions récentes de lassociation, notamment létat davancement des chantiers liés à la bonne gouvernance, à lappréciation et à la gestion des risques et aux relations des sociétés de financement avec leur clientèle. A fin septembre 2009, les concours à léconomie des sociétés de crédit-bail et des sociétés de crédit à la consommation ressortent à 71,3 Mds de DH, affichant une progression de 12,3% par rapport à la même période de lannée 2008. Le crédit-bail sest établi à 32,9 milliards de DH en progression de 16,4%. Le crédit à la consommation a affiché une hausse de 9% atteignant 38,5 milliards de DH. Bien quen progression, les évolutions affichées dans les deux secteurs montrent une réduction du rythme daccroissement des crédits par rapport à celui enregistré en 2008 et par rapport à 2007. Ce ralentissement du rythme daccroissement résulte en grande partie des incertitudes liées au contexte. A noter par ailleurs que depuis que la crise a commencé à se faire sentir, lAPSF avait sollicité les sociétés à être plus vigilantes. Ce qui se traduit nécessairement par l'octroi de moins de crédits. Aussi, il y a la LOA qui avait pâti du passage du taux de la TVA de 10 à 20% à cause du renchérissement des loyers. Mais, il faut dire que le marché sen est accommodé dans la mesure où les citoyens se sont rabattus sur le crédit classique. Mais là aussi, le crédit classique a un peu ralenti. Cette rencontre a été une occasion pour lAPSF de remettre sur la table la sempiternelle question de la présentation au public des opérations dassurance. A ce sujet, la profession a épuisé toutes les voies de recours des opérations d'assurance avec, à chaque fois, une fin de non recevoir. En rédigeant le code des assurances en 2002, la DAPS avait parlé de banques au lieu détablissements de crédit. Alors quen même temps, il y avait le projet de la loi bancaire qui était en cours délaboration et qui stipulait que les établissements de crédit peuvent présenter au public des opérations dassurance. Lorsque lAPSF leur avait fait la remarque, il était déjà trop tard. En attendant un revirement de tendance, les sociétés de financement sont pénalisées injustement. Plan daction 2010 Le plan daction de lAPSF pour 2010 a pour leitmotiv de parachever les chantiers entamés tels que la finalisation du code déthique des métiers de financement, la mise en uvre du dispositIf de médiation de lAPSF, la mise en place des actions daccompagnement du crédit bureau. Aussi, lAPSF poursuivra ses actions de sensibilisation sur la lutte contre le blanchiment dargent. Parmi les nouvelles actions, on peut citer ladaptation des conditions tarifaires à lévolution du marché, la formation en vue dimprégner aux ressources humaines les aspects liés à la bonne gouvernance : risque, relation avec la clientèle, transparence financière En matière dencours de crédits, le passage du taux de la TVA de 20% à 10% serait certainement bénéfique pour le secteur.