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Cherchez-moi à la BNPJ !
Publié dans Finances news le 19 - 02 - 2009

Si vous ne me voyez pas au-lendemain de la publication de cette chronique, cherchez-moi du côté de la BNPJ ! Le propos peut paraître risible, mais je suis sérieux. Il semble bien que le métier de journaliste soit à haut risque : on se rend au boulot en n’étant pas très sûr de rentrer chez soi. Jugez-en !
Pour une photo princière qui n’a pas été publiée, Noureddine Miftah, directeur de publication de l’hebdomadaire Al Ayam (et non moins secrétaire général de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux), et sa rédactrice en chef, Maria Moukrim, ont été interpellés et auditionnés par la Brigade nationale de la police judiciaire. Ce sont pas moins de 20 policiers qui ont été mobilisés pour cette «opération» avec des moyens techniques à rendre envieux James Bond.
Nos confrères ont-ils commis un délit de presse ? A l’évidence non. Raison pour laquelle la FMEJ est sortie de sa réserve pour «condamner le traitement abusif, intimidant et humiliant» dont ils ont été victimes (lire communiqué page 7). Tout en refusant la démission de Noureddine Miftah de la Fédération. Voilà pour les faits.
Des faits qui renvoient inévitablement aux notions d’Etat de droit et de liberté de presse. S’il est admis que liberté de presse ne veut point dire libertinage, il ne faut pas pour autant que le pouvoir en place se livre à un exercice délibéré de privation de liberté d’expression.
Aussi, est-il bon de se demander si le fait, pour une publication, de détenir une photo princière est en soi un délit de presse. Au regard de cette réaction disproportionnée, il semble qu’on doive répondre par l’affirmative (heureusement qu’il ne l’a pas publiée alors !). Dès lors, s’opposent à nos plumes braillardes ces notions privatives que sont «lignes rouges», «sacré», «constantes de la Nation»… que d’aucuns s’approprient selon leur humeur du jour et leur intérêt. Ces frontières, que nul confrère ne peut prétendre, actuellement, cerner avec certitude, sous-entendent expressément que la liberté d’expression s’accorde au Maroc. Et ce que l’on accorde, on peut légitimement le retirer : nous sommes pour ainsi dire en liberté conditionnelle.
Pourtant, et il semble utile de le rappeler, les principes de la démocratie, qui se mesurent à l'une de la liberté de la presse (sans pour autant que cette dernière ne s'autorise des dérives), ne peuvent cohabiter avec une sphère médiatique assujettie aux miasmes du journalisme cosmétique, porteur de commentaires de complaisance, de dithyrambes de circonstance et de mensonge à travers l’omission au détriment de l’analyse factuelle. Quel rôle serions-nous alors appelés à jouer dans la construction du Maroc moderne ? Dans ce cas de figure, et il est malheureux de l’affirmer, aucun.
Incontestablement, ce à quoi ont dû faire face nos confrères d’Al Ayam est en profonde rupture avec le projet sociétal que le Maroc s’évertue à mettre en marche.
Souvenez-vous !, si vous ne me voyez pas…


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