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Youssef Ibenmansour, le financier… promoteur
Publié dans Finances news le 23 - 10 - 2008

Président de la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers depuis le 11 juillet 2008, Youssef Ibenmansour est un homme très discret, préférant se concentrer sur ce qu’il a à faire, plutôt que de se laisser distraire par les débats houleux et inutiles. Le consensus et la recherche du compromis constituent son quotidien au sein de cette forte fédération qui fait parler d’elle dans le contexte économique actuel.
«Dans mon approche, j’ai toujours cherché à établir des rapports de coopération et d’échange. Pour arriver à trancher sur certaines questions, je préconise le dialogue, l’écoute et le respect des différents avis pour opter, en fin de compte, pour la démarche la plus utile, du moins pour la majorité».
Très calme, il doit gérer les différents avis et profils des membres de la Fédération. Trouver un terrain d’entente entre les différents groupes n’est pourtant pas toujours facile. Mais, Youssef Ibenmansour a trouvé l’astuce : ne pas céder à la pression des uns et des autres, garder une certaine indépendance dans la prise de décision qui ne survient qu’après mûre réflexion.
«Je ne suis pas une personne impulsive. Chaque décision doit être étudiée pour ensuite convaincre afin que toutes les parties y adhèrent. Il faut un discours crédible pour que les gens admettent que vous poussiez vers un sens plutôt que vers un autre».
Il faut dire que Youssef Ibenmansour a le bon profil pour gérer tout cela. En effet, après une enfance tranquille et une scolarité poursuivie jusqu’au Bac dans la ville de Fès, Youssef Ibenmansour gagne la France où il rejoint la section économique et financière de l’Institut des Etudes Politiques. Après quatre ans d’études, il termine sa formation avec un mémoire soutenu sur les ERAC au Maroc. Un travail de fin d’études qui lui ouvrira des perspectives de troisième cycle à l’Institut d’Urbanisme à Grenoble.
«Grâce au travail que j’avais réalisé sur les ERAC, j’ai été accepté à cet institut où j’ai rejoint un groupe pluridisciplinaire constitué d’urbanistes, d’ingénieurs, d’architectes…Et moi j’étais l’économiste/financier du groupe. Nous avions choisi comme thème de notre travail : «Le développement économique des collectivités locales : place et rôle des élus locaux par rapport à la problématique du développement économique», un travail qui a duré trois ans !». Autant dire une formation solide qui avait permis à Youssef Ibenmansour de toucher à plusieurs disciplines à la fois. Une fois son 3ème cycle terminé, il n’hésite pas une seconde à retourner au Maroc.
«Je fais partie de cette dernière génération à devoir faire son service civil au Maroc. Le mien, j’ai choisi de le faire au sein d’une filiale de la Caisse de Dépôt et de Gestion : Société Maroc Touriste».
En tant que financier, il porte son choix sur le secteur bancaire et passera ainsi 7 à 8 ans à la BMCE où il exercera au sein de la direction d’exploitation. Une expérience très intéressante pour Youssef Ibenmansour qui se dirigera, par la suite, vers le secteur industriel en intégrant la société Richbond en tant que Directeur général au sein du groupe. Parallèlement à sa carrière professionnelle, Youssef Ibenmansour s’est, dès son retour de France, intéressé à l’action associative. Il participera ainsi à la création de l’association culturelle qui s’appelait Al Manar et dont il assurera la présidence de 1986 à 1988. Il s’intéressera par la suite à des activités extraprofessionnelles mais toujours en relation avec son domaine d’activité en intégrant pendant 5 ans l’Association des lotisseurs et promoteurs de Casablanca. Pour enfin en arriver à la FNPI dont il sera le vice-président jusqu’au 11 juillet 2008, avant d’en être nommé président.
Que ceux qui s’imaginaient Youssef Ibenmansour courir après cette distinction et cette confiance que lui ont témoignées ses pairs, se détrompent. Il n’en est rien. Bien au contraire !
«Je ne pensais jamais être au-devant de la scène. Ce n’était pas dans mes projections d’avenir. D’ailleurs, j’ai toujours été en dehors des structures de représentation; ainsi je n’adhère à aucun parti politique. Cela dit, je ne suis pas insensible à mon environnement et je suis attentif à certaines problématiques. Et actuellement, je me rends compte combien il est important de représenter un tel secteur dans le contexte actuel. Étant convaincu qu’il y avait des choses à faire et qu’il me fallait les faire, je me suis jeté à l’eau !».
Aujourd’hui, le secteur joue un rôle prépondérant dans l’économie marocaine et se trouve mêlé à toutes les sauces : qu’il s’agisse de logement social, de chantier, de Bourse… l’immobilier se fait très présent ! Ce qui ne rend pas davantage facile la tâche de Youssef Ibenmansour.
«Il est important d’insuffler un esprit de solidarité au sein du groupe et de partenariat efficient avec la tutelle. Si vous réussissez ce challenge, vous aurez tout réussi !».
Sinon, des breaks de temps à autre sont les bienvenus. Ainsi, en plus de la marche et de la lecture, le président de la FNPI aime voyager, changer d’air et de paysage. Et quand les temps sont durs, le cocon familial rétablit l’équilibre de cet amateur de musique marocaine et des classiques arabes. La chanson française des années 70/80 lui tient également à cœur. «Je suis un peu nostalgique quand j’écoute des chansons représentatives de cette époque de ma vie». Youssef Ibenmansour est également un bon pote. Très fidèle à ses amis, il n’en revient pas d’avoir retrouvé un ancien camarade à l’IEP après l’avoir perdu de vue pendant 25 ans. Mais le temps n’a rien changé à leur lien amical puisque ce dernier est venu, pendant une semaine, lui rendre visite.
Oeuvrer au sein d’un secteur prédéfini ne le prive pas d’être très attentif aux grandes questions de l’heure, notamment le développement humain du pays ; il a d’ailleurs sa théorie sur la chose : «Je pense que le social est plus ou moins tributaire de l’économique. Faire des actions à même d’améliorer la situation sociale ne passe pas uniquement par la société civile. Cette dernière joue un rôle important, certes, mais le champ économique et son développement sont déterminants pour le développement social !».
Bien qu’il ne trouve pas assez de temps pour les loisirs, Youssef Ibenmansour aimerait avoir démarré sa vie professionnelle un peu plus tôt. «Sinon, je ne changerais rien à ma vie !».


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