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Crise financière internationale : L'effet boule de neige
Publié dans Finances news le 04 - 04 - 2013

Le taux de croissance prévu, en 2013 est de 4,8% contre 5,6% en 2008. Les effets de la crise de la zone Euro sur le Maroc persistent. Il sera difficile pour le gouvernement de redresser les finances publiques dans un contexte ou l'économie nationale prête le flanc à plusieurs facteurs exogènes.
La crise de 2008, qui a déferlé sur le Vieux continent en août 2008, a traversé la Méditerranée pour répandre son onde de choc sur sa rive sud. En dépit de certains pronostics émanant de plusieurs spécialistes, vantant ainsi les capacités de résilience du Maroc, force est de constater que le Royaume subit les contrecoups de la crise et ce, aussi modérés soient-ils. L'impact de la crise sur le Maroc est corroboré, voire conforté, par la baisse des recettes de voyages de 6,8% en 2010 à 4,3% en 2011 et à 2% en 2012. Il en est de même pour les recettes de transfert des MRE qui continuent de chuter, passant de 8,3% en 2010 à 7,3% 2011 et à 4% en 2012. Dans le même sillage, le compte courant ne cesse d'accuser un déficit de plus en plus conséquent. Il est estimé actuellement à plus de 60 milliards de dirhams, par l'Office des changes. En outre, la hausse quasi constante des prix des produits pétroliers et de leurs dérivés, n'est pas de nature à concourir à l'assainissement des finances publiques, et particulièrement le budget de l'Etat qui accuse, comme le fait remarquer le ministère de l'Economie et des Finances, un déficit de près de 5% du PIB.
La crise s'installe
Face à la morosité internationale ambiante, induite par les effets de la crise, le gouvernement pourra-t-il redresser ses finances publiques, surtout dans un contexte où la demande sociale est forte ? Apporter des éléments de réponse à la mesure de cette grande problématique est un exercice très difficile pour certains, voire inextricable aux yeux des plus pessimistes. Les réserves de devises du Royaume ne cessent de baisser. Elles suffisent à couvrir seulement quatre mois d'importation. En faisant une analyse comparative, on s'aperçoit que le Maroc est un petit poucet face au voisin algérien qui a des réserves de devises couvrant près de quatre années d'importation avec près de 200 milliards de dollars. Le principal client du Royaume, à savoir l'UE, continue d'une année à l'autre de baisser sa demande adressée au Maroc. A titre illustratif, un ralentissement de la croissance de la demande mondiale adressée au Maroc est observé, passant de 7,8% en 2010 à 5,8% en 2011 et à 2% pour 2012. Cette baisse de la demande a, inexorablement, un effet néfaste sur la trésorerie des PME qui exportent de moins en moins vers l'UE frappée par la crise économique. Pire encore, certaines PME marocaines qui se sont spécialisées dans l'exportation (le secteur textile, pour ne citer que celui-là) ont purement et simplement mis la clef sous la porte. Des milliers d'emplois sont ainsi annihilés, créant parfois des conditions sociales délétères dans plusieurs localités du Maroc.
Perspectives obscures
Dans les colonnes du journal «Le Monde Diplomatique» du mois dernier, un responsable politique français estimait que «la crise était partie pour durer». A cette remarque édifiante, s'ajoutent les données factuelles et l'actualité financière internationale plutôt anxiogène, ce qui est conforté par l'éclatement de la crise à Chypre la semaine dernière. Tout cela augure d'une sortie de crise qui ne sera éventuellement pas de sitôt circonscrite. A vrai dire, la crise financière est devenue un paramètre contextuel clef qui doit aiguillonner la politique budgétaire du gouvernement vers plus de rationalisation des dépenses publiques. Pourtant, les dépenses des autres biens et services ont augmenté de 4,7 milliards de dirhams dans le budget de l'Etat, représentant près de 24,8% des dépenses ordinaires contre 18% l'année dernière. De même, les charges en intérêts de la dette ont augmenté de 5,3% à 1,8 milliard de dirhams. La dette intérieure a augmenté de 9,3%, même si les charges de la dette extérieure ont reculé de 20,9%.
Pour certains spécialistes, en ces périodes de «vaches maigres», où certains Etats sont en banqueroute, notamment en Europe, les dépenses de fonctionnement devraient constituer une variable d'ajustement dans l'optique de rééquilibrer les comptes publics. Néanmoins, ce qui est observé au niveau national, c'est que le taux d'accroissement des dépenses d'investissement dans le budget de l'Etat accuse un rythme timoré. Est-ce
une politique budgétaire opportune ? Surtout que l'on sait que la croissance a pour corollaire l'investissement. En tout état de cause, l'avenir dira si les choix stratégiques du gouvernement opérés en matière de gestion des finances publiques sont pertinents. Dans ce contexte caractérisé par les soubresauts de la crise, le FMI a mis à la disposition du Maroc une ligne de crédit de 6,3 milliards de dollars. Pour certains, cette attitude du FMI envers le Maroc est un gage de confiance à l'égard de la politique macroéconomique du pays. Pour d'autres, elle témoigne de la situation des finances publiques qu'ils jugent chancelante.


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