Le prix du baril de pétrole est passé à 33 dollars, il est alors évident que la chute du prix de baril joue clairement en faveur des pays importateurs. Ainsi, la facture énergétique pour les pays consommateurs d'or noir et pour certaines industries s'allège. C'est le cas pour le Maroc qui met fin aux subventions sur les produits pétroliers, en effet, le gouvernement a profité de la chute des cours du pétrole pour s'attaquer aux carburants. Les prix du carburant à la pompe sont désormais libres et ouverts à la concurrence. Alors, il est clair que cela va profiter au pouvoir d'achat des ménages marocains et à la compétitivité des entreprises marocaines. Le gouvernement tente alors, peu à peu, de supprimer les aides publiques pour les produits de première nécessité qui plombent chaque année le budget de l'Etat à un peu mois de 30 milliards de DH. Sur la période 2003-2010, la facture énergétique, en moyenne, a représenté près de 8% du PIB. Dans ces conditions, il est clair qu'une détente des cours à l'international allégera la pression sur le budget de l'Etat. D'ailleurs, 12,5 milliards de DH on été économisés sur les dépenses de compensation, en 2014. Cependant, l'étau budgétaire se resserre sur les pays producteurs. L'Arabie saoudite aurait proposé une baisse de la production pétrolière généralisée de 5%, pour tous les pays producteurs, afin de faire remonter ses prix. Notons qu'il y a un an et demi à peine, beaucoup pensaient que les prix de l'or noir étaient trop élevés. Ils dépassaient alors les 100 dollars. Aujourd'hui le prix est au plus bas depuis 11 ans.