Face à un coût de production du pain qui atteint 1,5 à 1,7 DH pour un prix de vente fixé à 1,2 DH, la Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie (FNBPM) brandit la menace d'une hausse du prix de ce produit de première nécessité si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Seule la vente de produits complémentaires leur permet de maintenir un certain équilibre financier. Ils réclament la non taxation des équipements, la subvention du prix de l'électricité et la lutte contre les unités informelles. Une réunion est prévue à cet effet avec le gouvernement la semaine prochaine à Settat.