Annoncé en janvier 2019, le partenariat entre l'assureur marocain Allianz Maroc et le groupe Imperium (contrôlé par la famille El Baroudi), vient de prendre forme. En effet, plus de deux ans après avoir signé un protocole d'accord pour lancer conjointement au Maroc la distribution de véhicules électriques à deux et trois roues de la marque YADEA, spécialiste français de la conception des engins électriques et filiale du géant chinois NORINCO, Allianz Maroc a pris 33% du capital d'EMOB en souscrivant à la première augmentation de capital de cette joint-venture au titre de laquelle le capital a été hissé à 3 millions de dirhams. A travers Johma Holding (une structure intermédiaire d'Imperium Holding), la famille El Baroudi (bien connue à Marrakech pour être un des premiers employeurs privés de la ville notamment grâce à SITI, le vaisseau amiral du groupe) conserve le contrôle à 67% de cette structure pilotée par le cadet, Mohamed El Baroudi. Lire aussi | Citroën C5 Aircross : un autre diesel fait son apparition au Maroc Cette première recapitalisation permettra à EMOB d'élargir sa gamme d'engins dès le printemps 2021 et ce, avec des prix compétitifs – en comparaison à ceux des véhicules à combustion – allant de 8.500 dirhams pour l'entrée de gamme jusqu'à 29.500 dirhams pour le modèle le plus cher. Quant à Allianz, qui y a vu une opportunité de se positionner sur le marché africain de la mobilité durable en y associant des produits d'assurance dédiés, elle reprend des modèles de partenariat qu'elle a déjà expérimentés ailleurs dans le monde en faisant du business, tout en promouvant la protection de l'environnement. D'ailleurs, la compagnie a déjà confectionné une offre exclusive qui accompagne les produits d'EMOB avec des polices d'assurance moins chères que pour les véhicules traditionnels équivalents. Lire aussi |Classement des meilleures universités mondiales 2021 selon US NEWS Pour la famille El Baroudi, connue pour être les rois du thé haut de gamme au Maroc, EMOB est une opportunité de diversification magnifique qui pourrait même déboucher, à terme, selon ses promoteurs en un projet industriel de fabrication de motos et bicyclettes électriques au Maroc.