10 millions de doses du vaccin anti-Covid-19 seront disponibles au Maroc, dans une première étape, a indiqué le directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azeddine Ibrahimi. Le responsable a souligné que la campagne de vaccination anti-Covid-19 cible en premier le personnel de la santé, de la sûreté nationale et des autorités locales, car ils sont en première ligne de lutte contre la pandémie, alors que la deuxième phase vise les personnes qui ont un certain âge et qui ont des pathologies ou des maladies chroniques. « Tout cela dans un souci bien précis, parce que nous aurons un nombre réduit de doses au départ, à peu près 10 millions de doses et on va essayer de le faire, selon les priorités. C'est quelque chose d'essentiel qui va ouvrir la voie par la suite à avoir le vaccin », a-t-il expliqué. Lire aussi | Fatima Zohra Alaoui, DG de l'AMITH : « L'amendement de l'ALE avec la Turquie rétablira une concurrence plus loyale sur le marché local » Le directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine de Rabat, qui relève qu'il y a une culture de vaccination au Maroc, a rappelé que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà publié des recommandations sur la vaccination de masse tout en accordant la priorité pour certaines catégories. Il a souligné que pour la première fois « on est en train de développer un vaccin et donc là, on est en train de dénicher des choses dans le processus qu'on a toujours utilisé pour avoir des médicaments. C'est le même processus de thérapie particulière, car il est obligatoire de passer par un processus d'autorisation qui est extrêmement sévère ». Lire aussi | L'initiative Al Moutmir au service de l'agriculture durable De l'avis de Azeddine Ibrahimi, « aucune firme ne va risquer de proposer un vaccin qui n'est pas très bon, parce que cela va ruiner tout son business ». Il souligne que pour combattre la pandémie de Covid-19, il faut avoir une immunité naturelle ou bien acquise. S'agissant de l'immunité naturelle, il s'agit de développer des anticorps pour les gens contaminés par le Coronavirus leur permettant de combattre le virus, a-t-il expliqué, ajoutant que pour ce qui est de l'immunité acquise, il s'agit d'utiliser un vaccin. « A ce propos, j'assure que cette opération est maîtrisable », a-t-il estimé, notant que ce vaccin va, à travers un antigène, permettre au corps de développer des anticorps une fois qu'on attrape le virus. « Ce procédé est intéressant parce qu'il permettra d'avoir une immunité acquise pour combattre le virus, ce qui est essentiel pour apporter une solution radicale face aux épidémies ou pandémies », a-t-il conclu. Avec MAP