Le belgo-marocain Ali Aarrass, qui purge une peine de prison de 12 ans pour terrorisme à la prison locale Salé 2 pour activité terroriste, espérait, une fois sorti de prison, vivre aux frais du contribuable espagnol auquel il réclamait pas moins de 3.245.879 d'euros en guise d'indemnités pour son extradition par la justice espagnole vers le Maroc où il prétend avoir été torturé. Il reprochait à cette justice espagnole son « fonctionnement anormal », mais le Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ), l'organe constitutionnel de direction du pouvoir judiciaire vient de le débouter. Ali Aarrass qui depuis son incarcération au Maroc fait tout pour s'attirer l'attention et la sympathie de l'opinion internationale en ayant recours notamment aux fausses grèves de la faim, vidéos fabriquées de toutes pièces, allégations de torture, avait été détenu à Melillia le 6 novembre 2006 pour son implication présumée dans les attentats de Casablanca, en mai 2003 et qui ont avaient fait 41 morts. Il avait été ensuite remis le 14 décembre 2010 aux autorités marocaines. Le CGPJ estime que les accusations de torture d'Ali Aarrass ne sont pas avérées.