A en croire le site belge Dhnet.be la justice belge serait sur le point de prononcer le non-lieu dans l'affaire Belliraj, du nom d'Abdelkader Belliraj accusé d'avoir commis 6 assassinats terroristes. Dans les années 1990, rappelle ce site, la Sûreté de l'Etat belge a recruté cet homme, qu'une note du Gia (Groupe interforces antiterrorisme) soupçonnait d'avoir commis des assassinats à Bruxelles notamment. Cet individu qui aurait ainsi travaillé dix ans pour les services belges, serait sur le point d'être relaxé, à en croire ce site selon lequel, le parquet fédéral s'apprête à demander à la chambre des mises en accusation de Bruxelles de prononcer le non-lieu dans cette affaire qui concerne six assassinats commis à Bruxelles entre 1987 et 1989 dont celui du grand médecin d'Erasme le Dr Joseph Wybran. Abdelkader Belliraj est l'homme qui avait dénoncé Ali Aarrass (53 ans), condamné à 12 de prison au Maroc pour terrorisme, sur la base d'accusations directes de Belliraj. On lui reprochait de faire partie du réseau Belliraj et d'avoir introduit des armes au Maroc dans le but de soutenir le djihad en Algérie notamment. Ce Belgo-Marocain avait été poursuivi en Espagne par le juge d'instruction Garzon. Une procédure qui a débouché sur un non-lieu à l'époque. Malgré cela, l'Espagne a décidé d'extrader Ali Aarrass vers le Maroc en 2010. Dans une vidéo diffusée, par l'entremise de l'avocat Christophe Marchand, sur le site Dhnet.be, Aarrass affirme avoir été torturé et subi des chocs électriques à la prison de Salé. Ces accusations de torture ont été très rapidement démenties par la Délégation Générale à l'Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (Ali Aarrass), qui, dans un communiqué, affirme que «l'enregistrement en question(…) trahit la mauvaise foi de ce détenu et son intention de se donner à voir en victime de torture, de tromper ainsi l'opinion publique et de nuire à l'image de la DGAPR, alors qu'en réalité il bénéficie des mêmes droits que les autres détenus, et ne fait l'objet d'aucun mauvais traitement». La DGAPR s'inscrit également en faux s'agissant de la « prétendue grève de la faim » que le détenu affirme suivre depuis fin août. Ali Aarrass avait, rappelle-t-on, été condamné en 2011 à 12 ans de prison au Maroc pour appartenance à une organisation terroriste.