Le tribunal pénal de première instance de Casablanca (TPI) a condamné, ce jour, Mahjouba El Akal à deux ans et demi de réclusion ainsi qu'à une amende de 2 000 dirhams. Poursuivie en détention provisoire, elle a été reconnue coupable d'outrage aux magistrats, de diffusion de fausses allégations à des fins de diffamation, de publication de photographies de tiers sans leur consentement ainsi que de complicité avec Hicham Jerando. Les débats à l'audience ont révélé le rôle de l'accusée dans la propagation de contenus attentatoires à la réputation de plusieurs personnes. Le tribunal a retenu la gravité des faits, estimant qu'ils s'inscrivaient dans une logique de préjudice délibéré et que les éléments du dossier établissaient clairement sa responsabilité. Ce verdict réaffirme la fermeté des juridictions face aux abus commis sur les réseaux sociaux et aux dérives diffamatoires qui en découlent. Il traduit une volonté de préserver l'intégrité des institutions et des individus contre des attaques coordonnées dans l'espace numérique où la frontière entre liberté d'expression et mise en cause illégitime demeure un enjeu de plus en plus sensible.