Selon l'armée américaine, Maher Al-Agal était notamment chargé de développer les réseaux de l'EI en dehors d'Irak et de Syrie. Il fut désigné comme «l'un des cinq plus hauts dirigeants de l'Etat islamique (EI). Maher Al-Agal, le chef du groupe EI en Syrie, a été tué mardi 12 juillet dans une frappe de drone américaine dans le nord-ouest du pays, a annoncé le commandement central du Pentagone (Centcom) dans un communiqué. Maher Al-Agal a été tué alors qu'il roulait à moto près de la ville de Jandairis, dans le nord-ouest de la Syrie, et son plus proche conseiller a été «gravement blessé», a précisé le Centcom dans un communiqué. Le Pentagone affirme qu'il n'y a pas eu de victimes civiles. Maher Al-Agal était «chargé de poursuivre de façon agressive le développement des réseaux de l'EI hors d'Irak et de Syrie», et «l'élimination de ces dirigeants de l'EI va perturber les capacités de l'organisation terroriste à préparer et perpétrer des attentats dans le monde», a affirmé le porte-parole du Centcom, le colonel Joe Buccino. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a confirmé la mort de Maher Al-Agal, présenté par l'OSDH comme «le gouverneur pour le Levant» de l'organisation djihadiste, dans une frappe de drone. En février, le président américain, Joe Biden, avait annoncé la mort de l'ancien dirigeant de l'EI, Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi, qui s'est fait exploser au cours d'une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie, région sous contrôle de djihadistes. Abou Bakr Al-Baghdadi, chef et fondateur de l'organisation Etat islamique avait été tué en octobre 2019, dans un raid des forces spéciales américaines.