Dans le nouvel épisode de la saga « Dirha Gha Zwina » [NDLR : « tout finit par se savoir »] diffusée sur la chaîne YouTube de Barlamane.com, en arabe dialectal, Badria Atallah, épingle le régime militaire algérien et les « cybermilitants » de la dernière heure aux motivations purement pécuniaires. Dans cet épisode de l'émission, intitulé « Dirha Gha Zwina... Les pays arabes solidaires du peuple algérien contre le régime militaire au pouvoir », Badria s'intéresse à l'échec de l'Algérie à accueillir le sommet arabe, ainsi que de la défaite de son équipe à la CAN que le Cameroun organise. Badria Atallah a déclaré dans ce nouvel épisode que le régime des caporaux avait subi deux sévères défaites en une journée. La première, lorsque le secrétaire général de la Ligue arabe a annoncé le 19 janvier courant, le report du sommet arabe en Algérie à une date ultérieure sans plus de précisions. La deuxième, consiste en l'élimination de l'équipe algérienne du premier tour de la CAN, laquelle, il faut le reconnaître a en son sein de très bons joueurs. Atallah souligne que l'armée algérienne et plus particulièrement Said Chengriha ont jeté leur dévolu sur cette équipe algérienne et l'ont utilisée comme arme contre de nombreux pays, pour les insulter en comparant leurs équipes à la leur. Le régime militaire a aussi utilisé les commentateurs algériens de BeIn, une chaine quatarie renommée, aux mêmes fins d'insultes à l'encontre de plusieurs pays, comme si elle était un relais de leur propagande, à travers le ballon rond. Finalement, estime Badria Atallah, la défaite de l'équipe d'Algérie est un mal pour un bien pour ses joueurs internationaux qui n'en ont que faire de ces mic-macs des militaires et pour lesquels seul le sport compte. L'animatrice de « Dirha Gha zwina » a, en outre, ajouté qu'après que l'Algérie a appris que de nombreux dirigeants arabes ne se rendraient pas en Algérie pour participer au sommet arabe, le régime militaire a envoyé ses dirigeants (comme Chengriha et Lamamra) en émissaires auprès de l'Egypte notamment. Et ce, pour solliciter leur aide et faire du sommet arabe en Algérie un succès. N'ayant pas réussi leur mission, Tebboune est allé lui aussi au Caire à leur suite. Et pourtant, concernant l'Egypte et le peuple égyptien, le régime algérien n'y est pas allé avec le dos de cuiller dans l'affaire de la normalisation des relations avec Israel. Mais le Caire, le soir même de la visite du président algérien, a asséné à Alger un coup fatal par le biais de son ambassadeur au Maroc. Celui-ci a affirmé et réitéré avec force la position inchangée de l'Egypte sur la marocanité du Sahara. Atallah a ensuite rappelé que tous les dirigeants des pays arabes ont envoyé des messages forts à l'Algérie, lors du dernier sommet du Golfe, après avoir soutenu la marocanité du Sahara. Badria pose la question rhétorique suivante : «Voulez-vous que les rois, les princes et les présidents arabes se rassemblent dans un pays qui a pillé les siens qui a coupé ses relations avec son voisin et pays arabo musulman. Comment ce même pays pourrait assister, aux côtés de ses frères arabes, à un sommet arabe dans un pays aux dirigeants qui essaient de le torpiller quotidiennement ? Comment de grands dirigeants, rois et princes de grands pays arabes pourraient se présenter dans un pays de trahisons, de complots, de coups d'Etat et de condamnations à mort contre ses propres ministres et fonctionnaires ? Badria a enfin posé la question suivante : « Comment voulez-vous que les dirigeants arabes valident l'Algérie par l'accueil de ce sommet arabe, alors qu'elle condamne à la faim son peuple qui n'y trouve ni eau potable, ni pain, ni huile, ni lentilles ni haricots blancs ; ce peuple courageux, fatigué de militer pour un gouvernement civil et pour la disponibilité de produits essentiels ? Comment organiser un sommet arabe dans un pays qui n'a jamais été démocratique en ce sens qu'il a toujours été putchiste et militaire et qui combat ses valeureux militants ? » Dans un deuxième volet de l'émission, Badria Atallah évoque les pseudo cyber-militants comme Dounia Filali qui « s'oppose » au Maroc de l'extérieur pour des raisons privées et financières comme Zakaria Moumni et Maati Monjib.