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L'Algérie implose et croit pouvoir entraîner ses voisins dans sa spirale
Publié dans Barlamane le 05 - 11 - 2021

Dans sa célèbre capsule animée par Badria Atallah, « dirha gha zwina » [NDLR : tout finit par se savoir], barlamane.com revient ce vendredi sur les hostilités du pouvoir algérien envers le Maroc
Les faits historiques sont têtus. Ils rappellent ce que sont les uns et les autres. Badria Atallah commence sa séquence par un retour sur le tremblement de terre du 10 octobre 1980 à Al Asnam en Algérie, considéré comme le plus violent de la région du sud-ouest méditerranéen, jamais enregistré. Ce séisme, commente Atallah, a fait des milliers de victimes, paix à leur âme, et a détruit la ville et ses alentours. Il est survenu en même temps que la fête du mouton (Aid el kebir) et le Maroc, comme à son habitude, a décidé d'envoyer à son voisin des aides alimentaires entre autres. Feu le roi Hassan II avait alors demandé à la population marocaine d'aider le peuple voisin, sans engager de grandes dépenses, et de leur envoyer les peaux de moutons de l'Aid. Il avait pensé à la valeur financière que la laine et le cuir (plus grande en ce temps-là qu'à notre époque) qui allait sauver les Algériens meurtris. Les Marocains ont non seulement répondu à l'appel royal, mais ont consenti plus d'efforts. Et ce, même si en ce temps-là, la junte militaire en Algérie, comme à son habitude, ne se départissait jamais de ses attitudes hostiles dirigées contre le Maroc.
Ces évènements font partie de l'histoire que personne ne peut démentir. Ainsi, les Marocains ont, par le biais de la laine et du cuir, réchauffé les Algériens. Aujourd'hui, les Algériens et leur presse se gaussent des Marocains car ils leur ont coupé une source de chaleur en arrêtant l'acheminement du gaz à travers le gazoduc qui passe par le territoire marocain. Les anciens disent à l'envieux quand il porte un pull à manches trop longues pour ses bras, de se moucher avec. Badria Atallah conseille, dans ce sillage, au pouvoir algérien de faire de même avec son gaz.
L'Algérie, précise l'animatrice de « Dirha Gha Zwina », n'est pas l'unique producteur de gaz. Le Maroc, souligne-t-elle, n'est pas le seul pays au monde qui n'en dispose pas non plus. Badria Atallah rappelle à leur connaissance que le Maroc n'a permis à Alger de faire passer son gazoduc par le Maroc que pour satisfaire la demande de ses partenaires européens. Elle leur suggère de gérer maintenant leurs propres partenaires européens. Le Maroc, martèle -t-elle, n'a que faire d'un commerce qui lui cause plus d'ennuis que de bénéfices. Un autre proverbe marocain dit, dans ce sens : «malheureux est celui qui pense peindre son foyer avec son surplus d'huile de cade».
La population algérienne aux abois, sera-t-elle nourrie au gaz, questionne Badria Atallah ? Les dirigeants de l'Algérie, Tebboune et Chengriha, se voient en maîtres du monde à travers leurs communiqués les uns plus ridicules que les autres, les uns plus hostiles que les autres envers le Maroc qui en font la risée au plan international, soutient-elle. Ils vivent dans un monde parallèle pensant freiner ainsi le développement du pays, se désole-t-elle pour eux, en leur rappelant une vérité : 200 millions de dollars par an, voilà tout ce que rapportait l'acheminement du gaz algérien à travers le territoire marocain. Les nantis du Maroc pourraient rassembler cette somme, l'espace d'une nuit, s'ils le décidaient, affirme Badria Atallah. Elle rappelle, en ce sens, que l'une des plus grandes fortunes du Maroc est à la tête du gouvernement. Le chef de gouvernement pourrait le faire et en tirer une gloire historique. Atallah relève que les Marocains eux-mêmes pourraient ajouter à la cagnotte des richards du Maroc 20 dhs ou la somme qui leur conviendrait sans toucher à leur pouvoir d'achat et contribuer à atteindre ces 22 millions de dollars, si besoin en était. Et ce, bien sûr, commente-t-elle, à condition que le gouvernement Akhannouch tienne ses promesses et entreprenne les réformes annoncées, notamment à la Santé, la protection sociale et l'enseignement.
Atallah rappelle que lorsque le roi Mohammed VI a décidé la mise en place du fond spécial de solidarité pour faire face au coronavirus, l'Etat a contribué à hauteur de 10 MM de dirhams et la population, à hauteur de plus de 32 milliards.
Dire que les Marocains peuvent rassembler ces sommes, est un point de rappel, sachant que le Maroc n'a aucun souci ni pour importer du gaz ni pour lever des fonds. Badria Atallah relève que les Algériens ont décidé de couper l'alimentation en gaz au moment où « Monsieur hydrocarbures » est devenu chef de gouvernement au Maroc. Répondre aux dirigeants algériens en conséquence relève de ses prérogatives. Tout comme cela a été le cas de la RAM et de l'ONEE concernant la fermeture de l'espace aérien et du gazoduc algérien : soit une réponse laconique qui précisait que ces décisions sont sans conséquence pour le Maroc. Il en a été de même quand notre ministère des Affaires étrangères a répondu au communiqué de rupture des relations diplomatiques par l'Algérie.
Aujourd'hui, Alger, infatigable dans sa dynamique va-t-en-guerre, accuse le Maroc d'avoir tué trois camionneurs. Les internautes algériens, ne sont pas dupes. Ils montrent sur les réseaux sociaux que le peuple ne suit pas cette escalade du pouvoir algérien, la manipulation et la désinformation étant trop évidentes. La première fois qu'Alger a propagé cette « information », elle a prétendu que le Maroc avait attaqué ces camions en plein territoire mauritanien. La Mauritanie a aussitôt démenti officiellement l'information. Après ce démenti, un autre communiqué algérien diffusé largement dans sa presse, a argué que l'attaque perpétrée contre ces camions s'est passée au Sahara, c'est-à-dire au Maroc. Badria Atallah met les dirigeants algériens face à leurs contradictions en leur rappelant que le pouvoir algérien déclare depuis longtemps que la zone en question est en guerre. Dans ce cas-là que faisaient des camions de civils dans cette région-là ? Et ce, alors que ce même pouvoir a ouvert une route terrestre avec la Mauritanie. De ce fait, les Algériens n'avait donc pas à emprunter cette route-là.
La différence entre presse marocaine et algérienne est flagrante : la première s'intéresse à ses propres dossiers et est conscient que la presse algérienne n'est pas lue car ce sont des médias aux ordres avec des pseudos journalistes formés pour calomnier le Maroc.
De leur côté, les Marocains sont toujours heureux quand la situation des Algériens s'améliore, car ils leur souhaitent de se développer. Mais les voir profiter d'une bonne croissance du pays demeure un vœu pieux tant que les militaires sont au pouvoir.
D'ailleurs, au moment où le Maroc démantèle des cellules terroristes armées, l'Algérie démantèle les trafics de pommes de terre et de lentilles. Car les cellules terroristes sont partenaires du pouvoir algérien, installés à Tindouf. Même en pleine capitale, ils y ont construit un long tunnel secret pour accéder à la résidence de l'ambassadeur de France. Toujours tournés vers le Maroc et uniquement le Maroc, les généraux algériens se sont même mêlés de notre pass vaccinal en incitant à la désobéissance sociale chez nous, en enflant et manipulant le mouvement anti-pass né sur les réseaux sociaux.


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