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Dirha Gha Zwina : « les maux du pays sont nombreux, Dieu nous en garde »
Publié dans Barlamane le 07 - 01 - 2022

Badria Atallah, animatrice de la capsule vidéo « Dirha Gha Zwina » [ Tout finit par se savoir] de Barlamane.com s'attèlera à l'analyse de la semaine aux plan national et international
L'animatrice de la célèbre capsule sur la chaîne YouTube de Barlamane.com rappelle que le média a déjà parlé de Rabie Khlie et de sa carte tronquée du Maroc sans son Sahara érigée en monument devant la plus grande gare d'Afrique.
Il a, suite aux publications en question sur Barlamane.com prétendu qu'il fallait voir cette carte du Maroc d'en haut.
Posée telle qu'elle est, on perçoit les Etats d'Afrique mal disposés. En s'approchant plus, on remarque le Maroc sans Sahara.
Mais pour voir le Maroc en entier, il faut donc selon Khlie avoir une approche à vue d'avion. C'est se moquer du monde martèle Badria Atallah. Bien que barlamane.com et d'autres medias aient relayé cette bévue, Khlie n'a pas bronché et a gardé le monument tel quel. Atallah se demande s'il attend un coup de fil pour le faire ? Elle assure qu'il n'est nécessaire de l'attendre pour enlever ce monument en métal de la honte, car à trop tirer sur la corde, il peut sauter sans préambule.
Badria Atallah lui rappelle que barlamane.com lui avait demandé de la mettre dans le bon sens avant que les médias anti-marocains n'en fassent des gorges chaudes, ou de l'enlever tout de go. Car il s'agit de l'argent du contribuable dont il dispose dans des futilités. Elle lui rappelle les événements de Larache causés par le monument représentant un poisson en zellige et la diligence avec laquelle le gouverneur a réglé le souci. Faudra-t-il solliciter M. Yacoubi pour faire pareil pour ce monument de la honte ?
La question qui se pose, poursuit Atallah, est comment a été pensée l'élaboration de cette carte, quelle quantité de métal y a été incorporé et qui a bénéficié de ce marché (des dupes) ? Badria Atallah invite la Cour des comptes à auditer ces depenses faites sur le dos du contribuable. Le citoyen qui a payé de sa poche cette carte doit prendre un hélicoptère pour la voir dans le bon sens car au lieu de la poser verticalement elle a été installée horizontalement. A-t-on jamais vu une carte reproduite penchée ? couchée même, se demande l'animatrice de « Dirha gha Zwina » ?
La question qui demeure est pourquoi Khlie s'amuse avec la carte du pays à sa guise et la déforme selon son bon plaisir ? S'il se permet de le faire, les ministres des départements alentours peuvent aussi faire pareil et en installer dans n'importe quel sens, selon leur bon vouloir comme en pleine anarchie. Les Marocains devraient ester en justice à ce sujet affirme Atallah. A barlamane.com, ce sujet restera d'actualité tant que ce momument est toujours en place et que la lumière n'est pas entièrement faite sur les dessous de ce marché. En effet, quelle est la raison de l'avoir posée à l'envers ? quel est le coût de cette carte en métal ? combien de tonnes de métal ont-elles été nécessaires à son édification ? pour quelle raison le chantier n'a pas été terminé sachant qu'il est aisé de la poser debout ?
Badria Atallah cite feu My Ahmed Alaoui qui avait été ministre du Tourisme et qui avait vu un drapeau marocain en lambeaux sur un bâtiment officiel. Il avait fait convoquer le responsable de l'établissement qui était descendu le voir en tremblant. My Ahmed Alaoui lui avait alors dit : « la carte du Maroc n'est pas un mouchoir pour te torcher le nez avec. Respecte-la ou écarte toi d'elle »
Khlie a déshonoré le pays en déformant la carte du Maroc, martèle Atallah.
Elle l'exhorte encore une fois soit à la poser correctement soit à l'ôter ; la laisser inciterait les Marocains à manifester et à protester devant l'office qu'il dirige.
Atallah interpelle ensuite Khlie sur son bilan de 17 ans qui brille par son incapacité à remettre les trains à flot. Comment compter sur sa diligence, demande-t-elle ?
Sans se pencher sur les innombrables accidents provoqués par les trains, sans évoquer non plus le non-voyant qui est tombé dans une gare et en est mort car l'ONCF n'octroie pas d'assistance aux personnes à mobilité réduite, handicapés et personnes âgées. Pourquoi, demande Atallah, aux aéroports, l'assistance leur est offerte et pas dans les stations de trains ? Est ce une question d'incapacité à offrir ce service également ? Elle se penche ensuite sur le service de la première classe dans les trains. La plupart du temps ni climatisation (en été) ni chauffage (en hiver) ne marchent, les toilettes et les sièges sont sales, et les wagons empestent.
La distanciation et les gestes barrières ne sont pas respectés alors que la pandémie fait rage.
Elle poursuit avec la gare Rabat-Ville. Les voyageurs aux lourds bagages peinent à gravir les longues marches d'escalier jusqu'à la sortie. Cela fait une éternité, précise Badria Atallah, que Khlie a annoncé des rénovations. Pourquoi ne pas avoir installé des escaliers roulants comme à Rabat Agdal ? Les récriminations justifiées sont nombreuses assure-t-elle et son rôle est de les diffuser.
Beaucoup parmi ceux qui accèdent à un poste de haut responsabilité le prennent pour acquis et prennent racine, note-t-elle. Meme El Mustapha El Ktiri, Haut-Commissaire aux Anciens Résistants et Anciens Membres de l'Armée de Libération résiste du haut de son siège. « Devrons-nous un jour assister à l'appropriation des produits de la mer par le ministre des Pêches et des routes par le ministre de l'équipement et du transport et des forêts par le ministre de l'agriculture ? » s'indigne-t-elle
Badria Atallah l'exhorte de sortir de son bureau pour rétablir la carte du Maroc car il ne s'agit pas d'un jeu d'enfants.
Atallah affirme ensuite qu'on peut dire de même à Akhannouch qui est chef de gouvernement et dont le parti gère le département ministériel du tourisme qui vit des heures bien sombres. Et ce que ce soit sous la direction de la ministre Nadia Fatah Alaoui ou sous celle de la ministre Fatim-Zohra Ammor. Les chiffres officiels révèlent que le secteur a perdu plus de 60 % des recettes réalisées avant la pandémie. Même le directeur de l'Office national marocain du Tourisme s'occupe uniquement de voyager sans se préoccuper davantage du secteur.
Pourtant Akhannouch ne manque pas de moyens financiers puisqu'il allait dépenser des mille et des cents dans un voyage de fin d'année à Courchevel. Comme il ne s'en est pas servi il les a utilisés dans un prêt fait à la société britannique Sound Energy. En effet la presse, et notamment BourseNews, révèle que Sound Energy a pu bénéficier d'un prêt de 18 millions de dollars accordé par Afriquia Gaz, filiale du groupe Akwa qui relève de Aziz Akhannouch.
Badria Atallah déclare ignorer que Afriquia Gaz avait les compétences d'une banque de credits ou d'une caisse de transactions.
Selon ce qu'a annoncé la société concernée, le taux de crédit est de 6 %. Le crédit prendra fin en 2033. Il a pour objet le traitement et la liquéfaction du gaz sur le site de Tendrara. C'est-à-dire que la société britannique lance un projet au Maroc financé par des fonds marocains. Ce n'est donc aucunement un investissement étranger, précise Badria Atallah. Elle s'adresse ensuite directement à Akhannouch et lui demande pourquoi vu qu'il dispose de tous ces fonds faut-il que le Maroc s'endette auprès de la Banque mondiale et du Fonda monétaire international ?
Badria Atallah note que Akhannouch est présent partout dans tous les secteurs : les routes, les airs, les forêts, la mer l'immobilier, le commerce, l'artisanat, les cuisines et le gouvernement.
C'est l'homme aux mille métiers et mille bénéfices.
Elle rappelle qu'il octroie même des crédits maintenant. Dans ce contexte, Atallah lui demande d'en accorder un à Abdel-ilah Benkiran pour réparer sa cuisine car les 7 millions mensuels qu'il reçoit depuis son éviction du gouvernement ne lui suffisent pas.
Pour conclure sur les événements nationaux de la semaine, l'animatrice de la capsule "Dirha gha zwina" se penche sur les frères Azaitar. Ils font, relève-t-elle, des apparitions à tour de rôle, à rouler des mécaniques à la face des Marocains.
Cette semaine c'était Abubakr qui se prenait en photo avec des mendiants, des personnes à mobilité réduite et handicapées et des sans-abris en annonçant publiquement leur avoir fait l'aumône. Or en Islam, souligne-t'elle, l'aumône doit être discrète et non révélée par celui qui la fait. C'est le prophète qui le recommandait en disant " en faisant l'aumône, il faut que ta main gauche ignore ce que ta main droite a donné".
Barlamane.com avait déjà déclaré à Aboubakr Azaitar qu'il ne faut pas publier sur son compte Facebook ce genre d'informations par respect pour la vie privée de ces personnes. Certains d'entre ces pauvres qu'il révèle au public, cachent à leurs familles qu'ils mendient. Pourquoi les identifier ainsi ostensiblement ?
Badria Atallah rappelle la parlementaire dont Barlamane.com avait parlé et qui avait exigé d'une famille de mendiants une photo en échange d'un pot de lait caillé. En ce sens elle déclare à l'adresse de Abubakr Azaitar de laisser en paix pauvres et mendiants car les aider ce serait plutôt de leur monter un commerce ou un petit projet par exemple. Leur donner deux sous publiquement pour gagner en visibilité c'est les dénigrer et non pas les aider.
Cette semaine, sur le plan international, la Banque mondiale a publié une mise au point cinglante à l'adresse de l'Algérie dans laquelle elle réitère la situation économique déplorable du pays tout en rappelant à l'ordre sa presse qui l'a accusée d'établir de fausses données et a incriminé faussement le Maroc pour avoir influencé le rapport de l'institution internationale.
Badria Atallah évoque également l'invitation à une visite en Allemagne adressée au roi Mohammed VI par le président de la République Fédérale d'Allemagne, Frank-Walter Steinmer. Dans le même message adressé au souverain, le président allemand affirme que l'Allemagne « considère le plan d'autonomie présenté en 2007 comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour parvenir à un accord » à ce différend régional.
Badria atallah demande aux dirigeants algériens si là aussi les Marocains ont murmuré à l'oreille du président ? Elle déplore le fait qu'ils soient devenus la risée à l'échelle internationale avec leurs accusations tout aussi graves que ridicules et infondées dirigées contre le Maroc. Le royaume serait, à les entendre, la source de toutes leurs catastrophes : les incendies de leurs forêts, les noyades de leurs migrants clandestins vers l'Europe, les défaillances de la pelouse d'un de leur stade de foot, les manifestations de la population algérienne...Badria Atallah leur demande si c'est le Maroc qui a caché le lait en Algérie, a augmenté les prix de la semoule du blé et de l'huile ? Et si c'est le Maroc qui a fâché Chengriha et Lamamra ?
Pour conclure, Badria Attalah prévient les Marocains que la France a encore initié une campagne médiatique contre le Maroc. La cause ? Des sociétés françaises ayant perdu des marchés et le réchauffement des relations Allemagne-Maroc. Après avoir utilisé Zakaria Moumni et s'en être débarrassé avant que le monde ne se rende compte qu'il est un escroc, la France joue la carte Dounia et Adnane Filali. Ce couple a fui des poursuites judiciaires au Maroc pour trafic de téléphones contrefaits et de poupées gonflables et se fait, depuis, passer pour des militants et opposants.
La France les a choisi pour en faire des réfugiés politiques car le Maroc a établi des relations avec Israël. Dounia et Adnane Filali détestent les juifs, sont antisémites, pro-Hezbollah et pro-Iran comme en témoignent leurs publications sur Facebook. Il est de notoriété publique que la France accueille tout Marocain qui attaque son propre pays comme Abubakr Jamaï et Maati Monjib par exemple. Badria Atallah termine en assurant continuer à informer l'opinion publique des agissements de ce genre de personnes.


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