Les Algériens qui effectuent la liaison entre la Mauritanie et l'Algérie réclament une augmentation de la dotation carburent. La grève de ces transporteurs routiers risque d'être catastrophique pour le ravitaillement de Tindouf, une ville qui croule sous tous les maux. Selon les informations de Barlamane.com, «un sit-in a eu lieu, ce 16 novembre à Tindouf, où des camionneurs algériens opérant entre l'Algérie et la Mauritanie ont réclamé l'augmentation de la dotation de carburant et l'amélioration de leurs conditions de travail à la suite de leur interdiction par les autorités d'Alger d'emprunter la route traversant la zone extra-muros du Sahara marocain en leur imposant un trajet plus long à travers la route reliant directement l'Algérie à la Mauritanie.». Une grève «largement suivie», ont rapporté des médias locaux, qui ont diffusé des images de camions immobilisés dans toute la ville, qui souffre de problèmes socio-économiques majeurs. Emmanuel Dupuy, le spécialiste français, avait affirmé qu'il y a, de la part d'«Alger une volonté de dramatiser tous les événements : l'attaque contre le poste-frontière à Guerguerat en novembre dernier, les accusations émises par l'Algérie quant à la mort du chef de la gendarmerie du Polisario, ou encore récemment les accusations de la diplomatie algérienne suite à la mort de trois camionneurs algériens. Il se trouve que la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) a indiqué que ces camions se trouvaient non pas sur la route commerciale comme l'Algérie le prétendait mais dans une zone militarisée interdite à toute circulation.»