L'administration pénitentiaire (DGAPR) aaccusé Soulaiman Raissouni de «chercher à tromper l'opinion publique en observant une pseudo-grève de la faim». Soulaiman Raissouni prétend avoir cessé de se nourrir depuis 100 jours pour dénoncer les conditions de sa détention dans la prison de Casablanca. Mais une source au sein de l'administration pénitentiaire a déclaré, samedi 17 juillet, rejeter toutes les accusations de la femme de Raissouni, estimant qu'il bénéficiait de toute l'attention médicale dont il avait besoin, qu'il se porte bien, qu'il consomme quantité de substances sucrées et qu'il rencontre des avocats et ses visiteurs. Notre source affirme que Soulaiman Raissouni organise une factice grève de la faim, qui lui avait servi de couverture pour attenter à l'image du Maroc et à ses intérêts suprêmes. Le délégué général des prisons, Mohamed Salah Tamek, s'est insurgé dans un récent article contre «les mensonges qui ne visent qu'à nuire à la réputation du pays», affirmant que le journaliste consommait «des dattes, du miel et des comprimés vitaminés». L'administration pénitentiaire avait indiqué dans un récent communiqué que Soulaiman Raissouni et son entourage cherchent à s'attirer les suffrages de l'opinion publique à travers des annonces sans aucun fondement.