L'administration pénitentiaire (DGAPR) a fait savoir à la cour au début de la des dernières audiences que Soulaiman Raissouni avait refusé d'assister au procès. Elle l'avait accusé dans un communiqué de «chercher à tromper l'opinion publique en observant une pseudo-grève de la faim». Les services pénitentiaires de la prison de Casablanca ont assuré, vendredi 25 juin, que Soulaiman Raissouni se trouvait dans un état «satisfaisant» après que sa famille eut exprimé sa «préoccupation» pour sa santé. «Pression artérielle, fréquence cardiaque, glycémie, tous les indicateurs sont bons», ont affirmé les sources de Barlamane.com. Le délégué général des prisons, Mohamed Salah Tamek, s'est insurgé récemment dans un récent article contre «les mensonges qui ne visent qu'à nuire à la réputation du pays», affirmant que le journaliste consommait «des dattes, du miel et des comprimés vitaminés». L'administration pénitentiaire avait indiqué dans un communiqué avoir tenté de dissuader M. Raissouni de mener sa prétendue grève de la faim, en vain. Soulaimane Raissouni est poursuivi pour «agression sexuelle» après une plainte déposée par un militant LGBTQ, ce dernier dénonce l'instrumentalisation politique de son affaire.