Les Mdhakra et les Oulad Ali forment deux tribus. La première est en partie berbère et Arabe. La seconde est presque entièrement Arabe. La tribu des Mdhakra était à l'origine, formée d'un groupe berbère, les Mellila et d'un groupe arabe, les Ahlaf (...)
Voici la seconde partie de l'histoire ancienne des tribus de la Chaouia. Vers le 17 ème siècle,
Les Mzab, les Oulad Saïd et les Oulâd Hriz s'allièrent en se faisant « frères de poudre ».
La population de la Chaouïa est comme on l'a vue, formée de (...)
Les Ziyaïda occupent la région comprise entre l'Océan Atlantique et les Arab, les Zenata et les Oulad Ziyan dont ils sont séparés par l'Oued El Maleh, les Oulad Ali dont ils sont séparés par l'Oued Neffifikh et les Zaërs qui bordent l'Oued Cherrat. (...)
La tribu des Zenata s'étend en bordure de l'océan, à 8 kilomètres de Casablanca. Bornée par le territoire arabe des Ziyïada, par celui des Oulad Ziyan et celui des Mediouna, les Zenata forment la pointe Nord-Est de la banlieue casablancaise. Cette (...)
Les Médiouna sont d'origine berbère et font sans doute partie de la fraction Zenète des Beni Faten. Ces derniers s'étaient, avant l'Islam, convertis au Judaïsme, puis partiellement au Christianisme. Ils habitaient près de Tlemcen, depuis Djebel (...)
Le terme « Châouïa » ne désigne pas un territoire. Il s'applique à un groupement de tribus, les Châouïa dont le pays comprend une grande partie de l'ancienne Tamesna. Les populations auxquelles s'applique la dénomination de Chaouïa, forment (...)
Située sur la côte atlantique à une vingtaine de kilomètres de Casablanca dans les tribus des Zénatas, Mohammedia, était connue depuis longtemps sous son appellation de Fédala. Ainsi, la cité fleurie possède une bien longue histoire. Il était une (...)
Fédala est officiellement fondée en 1912 par Georges Hersent. Il crée la compagnie Franco-marocaine qui jouera un rôle essentiel pour le développement de la cité. La ville Balnéaire prend corps en 1925 et
l'esplanade est construite en 1938. Dès (...)
Georges Hersent fut le créateur de Fédala, qu'il considérait comme son «enfant chéri». Né en 1865 décédé en 1950, est ingénieur de l'école Centrale. Ancien président de la Société des Ingénieurs Civils et de l'Académie de Marine, il prend la (...)
Mohammédia est la 4ème ville industrielle du Maroc. Les industries s'étendent sur une superficie de 166 hectares. On prévoit une nouvelle zone industrielle de 120 hectares, à l'ouest de la ville. L'importance est due à ses industries comme la (...)
«Okay, okay, come on bye bye». C'est ainsi que les Marocains vivent le débarquement des GI's, au Maroc, en 1942. La volonté d'Hitler de dominer l'Europe lors de la Seconde Guerre mondiale pousse les puissances Alliées à ouvrir plusieurs fronts. (...)
La mosquée de la Kasbah connue sous le nom de Jama al- Atiq construite par les Almohades, est la plus vieille mosquée de Rabat. Dans la même artère d'ailleurs, se trouve Dar Al Baraka (maison de la chance). C'est l'une des plus belles de la ville. (...)
La prise de l'estuaire du Bouregreg par les Alaouites met fin à l'histoire agitée de la région. Moulay Rachid s'empare de la kasbah dès 1666. Le site devient une forteresse du Makhzen et ce, jusqu'au Protectorat français. La kasbah est sous les (...)
Rabat l'ancienne se compose de trois entités : la kasbah des Oudayas, la médina et la nécropole de Chellah. La kasbah des Oudayas est un lieu chargé de souvenirs pour la majorité des habitants de la ville. C'est là que l'on se donne rendez-vous pour (...)
De 1150 date de sa fondation jusqu'à la mort d'Abdelmoumen en 1163, Mehdia tient une place importante ; le sultan y séjourne fréquemment pour accueillir des délégations officielles. Mais il y prépare aussi et surtout, la conquête de l'Andalousie. Il (...)
La décadence du Chellah survient rapidement. Des légendes racontent que le lieu s'est perdu par l'excès de ses richesses. Les souverains Mérinides négligent la nécropole de leurs ancêtres et ne s'y font plus inhumer. Le début du XVe siècle consacre (...)
À deux kilomètres du centre, sur l'emplacement de l'ancienne cité Romaine de Sala Colonia, la nécropole de Chellah n'a pas toujours bénéficié de l'engouement qu'elle suscite de nos jours. Situés le long des marais et du BouRegreg, les vestiges de la (...)
Au XIXe siècle, la nécropole mérinide reste un lieu sacré, interdit aux non-musulmans. Elle devient un centre de cultes divers, cultes de saints, de génies ou d'animaux sacrés, en même temps qu'on y cherche parfois (en vain), les trésors qui dit-on (...)
Chellah est abandonnée depuis plusieurs siècles lorsque les Mérinides choisissent le site pour y construire leur nécropole. Vers la fin du XIIIe siècle, le premier sultan Mérinide Abou Youssef Yacoub choisit cet emplacement pour la retraite et le (...)
Ce bijou slaoui fut édifié en 1333 par le Sultan noir Mérinide, Abou El Hassan. Un auvent de bois ciselé surmonte sa porte qui s'ouvre par une baie en arc. Cette Médersa de taille modeste, est néanmoins très bien équilibrée dans ses proportions. (...)
Afin d'ouvrir le bord de mer à tous les Casablancais, de nouveaux plans d'aménagement du littoral de Casablanca, ont été mis en place. Ils sont aujourd'hui considérés prioritaires, en raison des demandes pressantes d'investissement et de la mise en (...)
La « Dame Blanche », Lalla El-Beida, la vertueuse épouse de Sidi Belyout, Sidi Allal El Kairouani, Lalla Taja, Sidi Bousmara… Que de noms évocateurs ! Car qui parmi nous, n'a pas une grand-mère, un grand-oncle, une vieille tante et parfois même des (...)
Chaque mois d'Août, Asilah accueille diverses manifestations culturelles dans le cadre de son Moussem culturel international organisé par la Fondation du Forum d'Asilah. Colloques, séminaires, concerts et expositions se déroulent au Palais (...)
Avec ses dix siècles d'existence, la ville de Salé qui reflète sur le Bou-Regreg ses blanches maisons est un véritable musée. Ses vieux remparts, masqués par les jasmins odorants renferment en leur sein mille et une pages d'histoire du Maroc.
En y (...)
Au début du XVIIe siècle, au nom de la « vraie foi », Philippe II chasse du sol espagnol, les Musulmans.
40 000 d'entre eux se réfugient au Maroc, dont
8 000 à Salé. Leur haine à l'égard des Espagnols est grande et la piraterie va leur permettre (...)