Selon le HCP, l'indicateur d'inflation sous-jacente s'inscrit en hausse de 0,2% sur un mois et bondit de 1,2% sur une année. Décidément, la facture du supermarché du mois de janvier aura coûté plus cher que celle du même mois en 2011, sauf pour les Rbatis et les Oujdis. C'est ce qui se dégage de la note d'information du Haut Commissariat au Plan (HCP) relative à l'Indice des prix à la consommation (IPC). Ce dernier aura donc enregistré une hausse de 0,9% comparé à janvier 2011 et de 0,2% comparé à décembre 2011. Cette flambée par rapport au mois précédent est principalement due à une hausse des prix des légumes de 1,9%, du café, thé et cacao de 1% et des viandes de 0,3%, et ce en dépit d'un recul des prix des fruits de 1,3%. Aussi, cette variation est le résultat cumulé de la hausse de 0,3% de l'indice des produits alimentaires et de 0,1% de l'indice des produits non alimentaires. Sur ce dernier segment, cinq divisions de produits sont ressorties en stagnation. Il s'agit des meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer, de la santé, des loisirs et culture, de l'enseignement et des biens et services divers. En matière de factures salées, les articles d'habillements et chaussures ressortent en tête avec une hausse de l'IPC de 0,5%, au même titre que le transport et les restaurants et hôtels dont l'IPC a bondi de 0,2% et les logements, eau, électricité et autres combustibles qui ont flambé de 0,1%. Par contre, la communication a coûté moins cher de 0,1% en janvier 2012. Par ailleurs, les hausses les plus importantes de l'IPC, par villes, ont été enregistrées à Laâyoune avec un bond important de 1%, à Meknès et Beni Mellal avec une hausse à hauteur de 0,8% et à Casablanca et Settat avec une facture plus salée de 0,5%. En revanche, les baisses enregistrées dans certaines villes ont été signalées par le HCP à Dakhla avec un recul de 0,7% et à Oujda et Al-hoceima où l'IPC s'est rétracté de 0,3%. Pour sa part la ville d'Agadir a fait exception en enregistrant une stagnation parfaite de son Indice des prix à la consommation. Comparé au même mois de l'année précédente, la variation en hausse de 0,9% résulte de la hausse cumulée de l'indice des produits alimentaires de 1,6% et de celui des produits non alimentaires de 0,4%. Dans ce sens, les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d'une baisse de 12,6% pour les communications à une hausse de 3% pour l'enseignement. Pour sa part et dans ces conditions, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu, au cours du mois de janvier 2012, une hausse de 0,2% par rapport au mois de décembre 2011 et une hausse de 1,2% par rapport au mois de janvier 2011.