• «Pour moi, le Ramadan rime toujours avec le sport. Cette relation est née depuis bien une dizaine d'années. Vu les horaires du travail qui diminuent en cette période sacrée, je préfère passer mon temps libre à pratiquer un peu de sport. D'une part, cela compense le temps perdu et de l'autre cela me permet de me nourrir physiquement et spirituellement. Mes exercices favoris en cette période sont principalement le jogging et le foot. Ainsi, une fois rentré de boulot je me change et direct pour une petite virée à la corniche. Mes exercices démarrent,majoritairement , une heure et demie avant la rupture du jeûne. Trente minutes de sport, suivies d'une petite douche fraîche, me préparent pour rompre le jeûne confortablement». • «Après avoir constaté mes prises de poids répétitives durant le Ramadan, j'ai décidé l'année dernière de me mettre au sport. Le bon timing était de le pratiquer durant le mois sacré. Il faut dire que je suis un peu paresseuse. Je ne fais pas partie de ces personnes qui exercent le sport à jeun. J'ai opté pour la bonne formule. Je me suis inscrite dans une salle de sport après « lftour ». Et c'est impeccable. J'ai réussi à maintenir mon poids inchangé. Faire du sport après la rupture du jeûne, m'encourage à ne pas dévorer tous ces mets qui ornent ma table. De plus, je ne souffrais plus de problème de digestion. Les jours où mes séances de sports ne sont pas programmées, je descends faire un petit tour à pied. C'est une expérience que je refais, sans hésitation, cette année». • «En étant ado, je faisais régulièrement du sport durant le mois de Ramadan. Je me rappelle que mes amis du quartier organisaient des tournois de foot à cette occasion. Il faut dire que cela m'était d'un grand apport. Une demie heure de foot m'était suffisante pour détresser et battre la paresse qui dévorait mon corps durant le Ramadan. Je regrette de ne pas pouvoir revivre ces moments. Avec l'âge et un problème au niveau du genou, je me sens privé du sport». • «Comme je suis une personne de petite santé, il m'est impossible d'exercer une activité physique pendant le mois de jeûne. D'ailleurs, je garde un mauvais souvenir d'un Ramadan où je me suis évanouie quand j'ai fait du sport. D'autant plus que dès que je fournis un effort, j'ai grand soif, des vertiges et des sueurs abondantes même si je ne souffre d'aucune maladie chronique. Alors pour éviter tout malaise, j'évite de faire toute activité sportive pendant le Ramadan».