Les activités du sixième festival Tanger sans frontières, qui ont pris fin, le 3 octobre, se sont distinguées par la forte participation des artistes locaux dont les deux chanteurs et musiciens Larbi El Aouami et Anouar Hamdane. Le rideau est tombé, dimanche dernier, sur la sixième édition du festival Tanger sans frontières. Organisé par l'Association Tanger-Médi-Atlantique en partenariat avec l'institut Cervantès et la délégation du ministère de la Culture, ce festival a connu la forte participation des artistes locaux. En plus des expositions et des ateliers encadrés par des artistes-peintres locaux, cette édition de sept jours s'est distinguée par l'organisation de grandes soirées animées par des artistes tangérois dont celle réunissant les deux chanteurs et musiciens Mohamed Larbi El Aouami et Anouar Hamdane appartenant à deux générations différentes. Les deux artistes locaux ont chanté les chefs-d'œuvre du répertoire de ce dernier grand musicien. Ils ont réussi à plaire avec leur belle voix mélodieuse à un public venu nombreux pour assister à cette grande soirée artistique. Laquelle a été clôturée par une nouvelle chanson en duo (un dialogue entre un père et son fils), qui a été interprétée par ces deux chanteurs tangérois. Le texte de cette chanson a été écrit par le poète du zajal Billal Douass et interprété par le jeune Anouar Hamdane. Ayant participé à la majorité des éditions du festival Tanger sans frontières, le jeune Anouar Hamdane a suivi des cours de chants de mouwachahat et de luth au conservatoire de Tanger. Il est lauréat du Centre pédagogique régional — section musique — et enseigne la même discipline dans un établissement public. Quant à Larbi El Aouami, il est considéré comme l'une des importantes figures de la chanson marocaine. Il a composé jusqu'à maintenant plus d'une trentaine de chansons marocaines. Outre les artistes locaux, ce sixième festival a connu la participation d'un nombre important d'artistes du pourtour de la Méditerranée. Inaugurée par la présentation de la pièce de théâtre «Lalla Jmila» par la troupe Bab Bhar, cette édition s'est distinguée par un programme riche et varié. Il a comporté des concerts et soirées artistiques, des expositions d'art contemporain ainsi que des ateliers pour amateurs et artistes plasticiens. Et à l'instar des années précédentes et dans le cadre de l'université d'automne Ibn Battouta, cette édition a connu la programmation de deux tables rondes qui ont porté sur «La femme et la création au Maroc» et «L'art plastique au Maroc, quel avenir ?».