Saïd, un jeune homme de vingt et un ans, ne pensait qu'à assouvir ses pulsions sexuelles en abusant de plusieurs enfants. Les familles des quatre enfants ayant subi des sévices sexuels ont saisi la police de Berrechid. Saïd, un jeune homme de vingt et un ans, ne pensait qu'à assouvir ses pulsions sexuelles en abusant de plusieurs enfants. Les familles des quatre enfants ayant subi des sévices sexuels ont saisi la police de Berrechid. «C'est toi qui a pris ma chaise quand j'étais assis au jardin», déclare sur un ton sérieux et menaçant Saïd à Rachid, un enfant de huit ans.Hébété, Rachid le regarde sans réagir. «Rends-moi ma chaise ou bien je te livre à la police », le menace-t-il sans manifester la moindre pitié envers lui. L'enfant reste perplexe devant Saïd qui semble ne pas avoir l'intention de tenir sa langue et de continuer à mettre en péril l'enfant au point que ce dernier est parvenu à pleurer tout en hurlant : «Je ne suis pas voleur... Je n'ai rien volé...». «Ce sont tes amis qui t'ont dénoncé. Viens avec moi pour entendre ce qu'ils pensent de toi», lui demande Saïd sur un ton serein comme s'il tentait de le rassurer et de lui montrer qu'il ne voulait pas lui faire de mal. Rachid, écolier, accepte la proposition tout en lui demandant avec innocence : «Où sont mes amis dont tu parles ?». Saïd le sollicite de l'accompagner pour les rencontrer «Ils jouent au ballon non loin de là». L'enfant l'accompagne les larmes aux yeux. Nous sommes à Berrechid, à 35 km de Casablanca. Rachid accompagne lentement Saïd qui le sollicite de lui rendre la chaise sans même aller chez ses amis pour entendre leurs témoignages. L'écolier lui répond toujours n'avoir jamais touché à quelque chose qui ne lui appartient pas et ne cesse de pleurnicher. Saïd fait semblant de ne rien entendre et continue son chemin. Vers quelle destination ? Rachid n'en a aucune idée. Et pourtant, il l'accompagne pour avoir le cœur net. Un quart d'heure de marche. Le chemin semble long. Ils empruntent la route à destination de la ville Ben Ahmed. Tout d'un coup, l'enfant remarque que le jeune homme le conduit vers un domicile abandonné situé dans un lieu désert. «Où sont mes amis ?», lui demande l'enfant. Saïd lui suggère de se taire, de ne plus poser de question et de se calmer. Sinon ? Saïd brandit un couteau de sous ses vêtements, le met sur la gorge de l'enfant et le menace de le tuer s'il ajoute un mot. Que veut-il de lui ? Pourquoi lui a-t-il menti en l'accusant de vol pour le conduire dans ce lieu désert ? Saïd pousse l'enfant à l'intérieur du domicile. Dans une chambre où il n'y a que du carton par terre, il lui ordonne de s'asseoir. Rachid ne dit plus le moindre mot. Il se contente de sangloter à voix basse. Saïd lui ôte son pantalon et déboutonne le sien. Et il passe à l'action. Non pas uniquement une seule fois, mais à deux reprises. Satisfait, il le gifle sans pitié. Il le menace de le tuer s'il dévoile le secret. «Tes parents ou toute autre personne ne doivent être au courant de rien», le prévient-il. L'enfant se contente de hocher la tête en signe de consentement. Saïd lui demande alors de se revêtir avant de le conduire vers la rue où il l'avait croisé. En rentrant chez lui, Rachid raconte toute la mésaventure à ses parents. Ceux-ci déposent une plainte. Il s'est avéré que Rachid n'était pas la seule victime de ce pédophile. Trois autres enfants avaient déjà subi le même sort. La police de Berrechid était déjà sur la piste de ce pédophile sans scrupule. Le quatorzième jour du mois de Ramadan, un vendredi, les limiers ont repéré un jeune homme qui conduisait un enfant sur le même chemin emprunté par le pédophile. Interpellé, il tente de s'enfuir. Seulement, les policiers, plus rapides que lui, l'ont mis hors d'état de nuire.