Trois personnes ont été tuées, dont une femme enceinte et plusieurs autres grièvement blessées, dans la matinée du mardi 29 avril 2008, à Casablanca. L'accident s'est produit à 11h du matin, lorsqu'un chauffeur d'autobus ligne n° 47 (M'dina bus), a perdu le contrôle de son véhicule, percutant les piétons, qui se trouvaient devant un arrêt de bus, au quartier Sidi Moumen, juste en face du collège Ibn Sina, boulevard Houssine Essoussi, Bernoussi, aux alentours des carrières Thomas. Selon les premières constatations des enquêteurs, cet accident serait dû à une défaillance du système de freinage. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes et les circonstances exactes de cet accident. L'accident a provoqué un choc et une grande émotion, parmi les personnes qui se trouvaient sur les lieux de l'accident. Les services de secours, arrivés en retard, une heure après l'accident, selon les témoignages, ont évacué certains blessés de toute urgence à l'hôpital MohamedV à Hay Mohammadi. Quant aux autres bléssés, ils ont été transférés aux urgences Sidi Bernoussi. Selon les témoignages d'un passant ayant assisté à l'accident, le bus a heurté en premier lieu la porte du collège Ibn Sina, devant laquelle se trouvait un nombre considérable d'élèves, car a-t-il affirmé: «L'arrêt du bus a été planté précisément devant la porte de sortie de ce collège». L'on se demande qui aurait bien pu avoir cette idée géniale et originale, de placer un arrêt de bus devant un collège ! En sanglots et dans un état de choc terrible, la maman des deux soeurs victimes de l'accident, déclare: «Oh mon Dieu, j'ai perdu mes deux filles en même temps, l'une d'entre elles, était enceinte et je me retrouve avec une petite fille orpheline de deux ans. C'est quoi ces chauffeurs et ces autobus de ferrailles… ». Au dernières nouvelles, le bébé orphelin, a été transporté à l'hôpital Ibn Rochd. Qui serait responsable de ce terrible accident et de tous ces accidents de route qui n'en finissent pas et qui se transforment de jour en jour, en bourreau et cauchemar dans notre société. Le coût des accidents de la route au Maroc, représente 2,5% du PIB. La région de Casablanca demeure l'une des régions les plus affectées par ce fléau, malgré la mise en place par le ministère de l'Equipement et du Transport, de plusieurs actions préventives visant l'amélioration de la qualité des infrastructures routières et des voiries urbaines au niveau de cette wilaya.