La semaine dernière, le député islamiste Moqri'e Abou Zaid s'est de nouveau attaqué, au Parlement, aux administrations et aux médias publics qui privilégieraient la langue française aux dépens de l'arabe et de l'amazigh. Pour le député PJD, le Maroc serait victime d'un "lobby francophone qui essaie d'imposer la langue et la culture française dans tous les aspects de la vie et hypothéquer, ainsi, l'avenir des futures générations". Le député islamiste n'a pas épargné non plus le gouvernement et le Parlement, accusant le premier de se baser sur la langue française dans la quasi-totalité des documents soumis à l'institution législative.