Les camps de Tindouf (Sud de l'Algérie) ont été, mercredi soir, le théâtre de manifestations violentes des habitants de tout âge en protestation contre la torture et la répression à l'encontre d'un jeune homme, nommé Habbadi Ould Hmimed, opposé à la thèse des séparatistes, ont affirmé des témoins oculaires. Ce jeune homme a été arrêté mardi par les forces de sécurité du "polisario" et transféré à l'un des centres secrets de détention où il a subi toutes les formes de supplices de la part des tortionnaires du "polisario". Selon les mêmes sources, ces manifestations, qui ont éclaté dans les camps du "27 février" et de "Smara", ont rassemblé hommes, femmes et enfants, ajoutant que les populations des autres camps se sont jointes à ces manifestations pour dénoncer les comportements barbares de la bande du "polisario". Les responsables du "polisario" ont encerclé les manifestants faisant usage de tous les moyens de répression, ce qui a attisé la colère des populations séquestrées entrées dans des affrontements avec les forces de sécurité, précisent les mêmes sources, ajoutant que ces accrochages ont fait plusieurs blessés graves dont une personne nommée Hmida Ould Mohamed Ali Ould Mohamed Cheikh Ould Lablal qui, selon des témoins, a trouvé la mort suite à l'intervention sauvage des mercenaires. Une dizaine de participants à ces manifestions ont été arrêtées et transférées vers des lieux secrets. Les témoins ont affirmé que les habitants séquestrés ont essayé de se rendre au campement de la MINURSO, situé près des camps, mais les responsables du "polisario" les ont bloqués et empêchés de rencontrer les membres de la mission onusienne. Face au blocus imposé par les forces de sécurité aux manifestants, un groupe de jeunes a mis le feu dans des locaux administratifs, brandi le drapeau marocain défiant ainsi les séparatistes et scandé des slogans dénonçant la politique de répression pratiquée par la bande du "polisario" à l'encontre des séquestrés. Les manifestants ont crié leur désir ardent de regagner la mère patrie et exigé la levée du blocus dont ils font l'objet afin de rencontrer leurs familles et proches car ils ont trop souffert de la répression.