Le projet de réforme des textes de loi régissant les Chambres de commerce, d'industrie et de services va bon train. Trois départements ministériels se penchent sur ce dossier en plus des présidents de ces établissements. «Faire des Chambres de commerce, d'industrie et de services (CCIS) un acteur incontournable dans le développement économique local ». C'est en substance l'objectif de la réforme des textes de loi régissant ces établissements. Une réforme menée conjointement par la Primature, le ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'Economie, le ministère des Finances et de la Privatisation ainsi que les présidents des CCIS. Il s'agit en fait de la préparation d'un nouveau projet de statut des CCIS ainsi que la révision de la loi 9-97 formant code électoral. Parmi les principales réformes présentées pour le futur statut des CCIS, il y a une proposition relative à l'implication de ces établissements dans l'économie du pays. « L'octroi de la possibilité de gestion des établissements d'intérêt économique par les CCIS, ainsi que la possibilité de participer à la gestion de certains établissements publics relevant du ressort territorial de la chambre », annonce-t-on dans ce projet de loi. L'octroi de plus d'autonomie financière des CCIS est l'un des points saillants de ce texte qui accorde une place importante au changement des modalités relatives à l'élection des membres de ces établissements. Les modifications concernent également le statut du personnel travaillant au sein des CCIS. « La réussite de ce challenge ne peut être assurée que par l'existence d'un personnel qualifié et disposant de compétences et de conditions de rémunération attrayantes pour mettre en œuvre la politique et la stratégie tracée par les assemblées délibérantes des CCIS », relève-t-on dans ce même document. Ainsi, les départements ministériels, qui se penchent sur ce dossier, veulent faire appel aux ingénieurs, techniciens et autres informaticiens.