Cette année, 80.000 jeunes déscolarisés vont bénéficier des programmes de l'éducation non formelle dont 16.000 au sein des centres de la deuxième chance nouvelle génération., selon les données du ministère de l'éducation nationale, du préscolaire et des Sports. A l'occasion de la rentrée 2022-2023 de l'éducation non formelle, dont le coup d'envoi a été donné lundi sous le thème «L'école de la deuxième chance, une offre pédagogique inclusive et équitable pour une école de qualité pour tous», le ministère a fait savoir que cette année scolaire connaîtra la création de 16 nouveaux centres de la deuxième chance nouvelle génération, portant ainsi leur nombre à 165. La création de ces nouveaux établissements rentre dans le cadre de la généralisation de ces centres à l'ensemble des directions provinciales conformément à la loi-cadre 51-17. Signalons que les programmes d'éducation non formelle ont bénéficié, au titre de l'année scolaire 2021-2022, à près de 73.269 apprenants, dont 12.469 au sein des écoles de la deuxième chance nouvelle génération. La formation s'est déroulée dans 149 écoles, dont 98 relevant des Académies régionales d'éducation et de formation (AREF), dans le cadre de l'élargissement du réseau des écoles de la deuxième chance nouvelle génération pour la qualification, la formation et l'accompagnement des jeunes dans l'insertion socio-économique. Dans le cadre de la mise en œuvre des projets de la feuille de route 2022-2026, l'éducation non formelle a accompagné le développement de programmes visant à réduire le décrochage scolaire et à améliorer la qualité de l'offre éducative en appuyant le processus d'expérimentation et d'élargissement du projet relatif au traitement des difficultés majeures d'apprentissage au niveau du cycle primaire à travers l'approche «TaRL», et en suivant l'exécution du programme de soutien pédagogique élargi visant à remédier aux lacunes causées par la pandémie de Covid-19. Le ministère a assuré que cette année scolaire est caractérisée par un accroissement des capacités des intervenants dans le domaine pédagogique. Figurent aussi la mise en place d'un système de certification des acquis professionnels et un renforcement des compétences des associations dans les domaines de la gestion, de l'encadrement pédagogique et du développement des «compétences de vie» des apprenants.