Le Maroc vient d'être élu vice-président du Comité sur la science et la technologie des Nations Unies pour la lutte contre la désertification et pour l'atténuation des effets de la sécheresse. Le Maroc a été élu, mardi à Nairobi, vice-président du Comité sur la science et la technologie de la 7ème conférence des Nations unies pour la lutte contre la désertification et pour l'atténuation des effets de la sécheresse (CCD). La conférence, ouverte lundi sous le thème ''Lutte contre la désertification pour le développement durable'', devra étudier les stratégies de lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification en particulier en Afrique, la mise en oeuvre de la convention et les relations entre pays développés et ceux en voie de développement. Le Comité sur la science et la technologie (CST) examinera notamment son programme de travail pour la période au-delà de la CDP-7, dégradation, vulnérabilité et mise en valeur des sols et la création de groupes de travail spéciaux en fonction des besoins. Il tiendra trois sessions en plus d'activités parallèles comprenant des ONG, les bailleurs de fonds et des organisations intergouvernementales. Il va proposer aux participants la création d'un ''point focal'' (coordinateur) par pays pour la CST, la tenue d'une réunion inter-session, apprend-on auprès de la délégation marocaine. Les experts vont, en outre, discuter des moyens pour amener le fonds environnement mondial à mettre plus de moyens pour lutter efficacement contre la dégradation des terres dans le cadre du programme opérationnel, un programme spécifique dans cette lutte, qui est d'une valeur de 250 millions de dollars. Le Maroc figure parmi les pays ayant bénéficié de ce programme avec un projet pour la réduction de la pauvreté et la lutte contre la désertification dans les hauts plateaux de l'Oriental d'un coût de 6,5 millions de dollars.