La cérémonie de sortie des premières promotions des groupes mobiles de circulation (GRC) s'est déroulée lundi, à l'Institut Royal de Police de Kénitra. Présentées lors de cette cérémonie présidée par le directeur général de la sûreté nationale, le général de division Hamidou Laânigri, ces équipes sont au nombre de dix et devront opérer à Casablanca (3 équipes), Rabat (2), Marrakech, Tanger, Tétouan, Fès et Agadir, une unité dans chacune de ces villes. La création de ces groupes intervient dans le cadre des efforts de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) visant à répondre aux besoins et aux attentes des citoyens en matière de sécurité et à limiter le nombre des accidents de la circulation qui ont atteint des seuils dangereux au Maroc. Le directeur des ressources humaines de la DGSN, M. Abdelaziz Samel, a indiqué, à cette occasion, que la création de ces groupes, dotés de moyens et techniques modernes, "constituera, sans nul doute, un important tournant dans le domaine de la prévention des accidents de la circulation", soulignant les défis qu'ils posent au niveau national, au vu de leurs retombées négatives, en particulier les pertes dépassant 11 milliards dirhams par an, soit 2,5 % du Produit intérieur brut. Dans ce sens, il a rappelé le contenu des Hautes orientations royales, surtout lors de la réunion présidée par SM le Roi Mohammed VI le 18 février dernier à Casablanca, au cours de laquelle le Souverain a mis l'accent sur la nécessité de mobiliser toutes les compétences et tous les moyens matériels et humains nécessaires pour rétablir la sécurité sur les routes et limiter la recrudescence des accidents. En application des Hautes orientations royales, la DGSN a uvré pour mettre en place de nouveaux mécanismes et outils en vue de faire face à ce phénomène, avec, entre autres, la création des groupes mobiles de circulation qui, selon M. Samel, doivent être portés à seize pour couvrir des villes comme Meknès et Oujda. Les GRC sont composés de 24 éléments chacun, dont un chef de groupe et un adjoint. Chaque équipe est scindée en quatre patrouilles (12 motards, 4 voitures légères et 2 voitures-radar). La principale mission de ces nouvelles unités, qui vont opérer dans les axes routiers et les zones considérés comme des points noirs en terme d'accidents, est d'interroger et sanctionner les contrevenants, ainsi que de les inciter à respecter le code de la route. Les éléments de ces premières promotions ont suivi une formation théorique et pratique portant notamment sur les techniques d'organisation de la circulation et d'intervention en cas d'accident, en plus d'un entraînement au tir et à l'autodéfense. Au cours de cette cérémonie, le directeur général de la sûreté nationale s'est enquis des moyens matériels et logistiques mis à la dispositions des GRC pour s'acquitter convenablement de leur mission.