La Chambre criminelle (1er degré) de la Cour d'appel de Rabat examinera le 29 avril courant l'affaire de deux mis en cause, poursuivis dans le cadre de la loi antiterroriste. Il s'agit de A.A, menuisier, 29 ans et M.B, tailleur, 34 ans, tous les deux en état de détention préventive à la prison de Salé. Ils sont poursuivis pour "constitution d'une bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes, coups et blessures, falsification et usage d'un passeport, exercice d'activités au sein d'une association non reconnue et réunions publiques sans autorisation". Selon une mise au point du procureur général du Roi près la Cour d'appel de Rabat, publiée le 21 février dernier, les deux mis en cause ont été arrêtés dans le cadre des enquêtes menées par la police judiciaire pour démanteler toutes les cellules terroristes appartenant aux groupes religieux extrémistes. Il s'est avéré, selon la même source, que l'un des deux prévenus était recherché, en vertu de plusieurs procès-verbaux datés respectivement du 31 juillet 2002, du 17 décembre 2003 et du 29 mars 2004, pour son implication dans des opérations illégales menées avec les membres de la cellule à laquelle il appartenait à Tanger et ce, en agressant à l'arme blanche, plusieurs victimes et en causant des dégâts à leurs biens. En raison de son appartenance au courant extrémiste de la "Salafia Jihadia", le deuxième mis en cause a noué des relations avec des personnes appartenant au même courant dans le but de perpétrer des actes terroristes qui tombent sous la coupe du code pénal, avait précisé la même source.