Elle considère que cet honneur qui lui est fait en présence de stars du cinéma mondial, arabe ou marocain est avant tout rendu à toutes les artistes marocaines et, au moyen de l'art, à la femme marocaine. «Je veux dédier cet hommage au meilleur cadeau du ciel, mon fils Bensalem!». C'est ainsi que s'exprimait, mercredi soir, la célèbre actrice marocaine, Mouna Fettou, à l'issue de l'hommage rendu à sa carrière artistique par le 18ème Festival international du film de Marrakech (FIFM) qui se tient jusqu'au 7 décembre. A cette occasion, l'artiste ne manque pas de devoir une fière chandelle à SM le Roi Mohammed VI, qui accorde son Haut patronage à cette grand-messe cinématographique, et à SAR le Prince Moulay Rachid, président de la Fondation du FIFM, initiatrice de cet événement. Mouna Fettou y a, d'ailleurs, de beaux souvenirs. «J'ai vécu le début de ce festival puisque je l'ai animé en 2006», remonte-t-elle le temps. Depuis, elle suit ses succès de par la réception de stars mondiales et marocaines dont Feu Amina Rachid, Mohamed Bastaoui, et Jilali Ferhati. Ces réussites consistent, selon l'actrice, en l'ouverture également du FIFM sur le cinéma marocain. L'artiste exprime aussi toute sa gratitude à l'art, au public qui l'apprécie, aux artistes et professionnels du cinéma avec lesquels elle a traité et à toute personne ayant contribué à sa carrière artistique. «Cet hommage, dont je suis assez heureuse, est une reconnaissance aux efforts de tous les professionnels», enchaîne l'actrice. Elle considère que cet honneur qui lui est fait en présence de stars du cinéma mondial, arabe ou marocain est avant tout rendu à toutes les artistes marocaines et, au moyen de l'art, à la femme marocaine. «C'est un hommage rendu à tous ceux qui croient en leurs rêves et ont emprunté le chemin de l'espoir», s'exprime Mouna Fettou. A propos du cinéma marocain, elle indique qu'il s'intègre pleinement dans la dynamique de notre société. Celle qui promeut les droits de la femme, préserve sa dignité et prône l'égalité du genre. Au public, elle s'adresse au nom de toutes les artistes marocaines et de la femme marocaine. «Je vous présente toute ma gratitude et reconnaissance», poursuit-elle à l'attention de ses fans. Et ce n'est pas tout. «Je voudrais remercier ma mère, mes frères et mes amis pour leur appui et soutien», ajoute-t-elle. Le tout sans oublier de remercier chaleureusement Sarem Fassi Fihri, vice-président de la Fondation du FIFM. Et c'était à l'actrice tunisienne, Hend Sabry, héroïne du film «Noura rêve», projeté lors de cette édition, de remettre à l'artiste marocaine le trophée d'hommage. De toute évidence, il n'y pas mieux qu'une star maghrébine pour le faire. Si le choix du FIFM se porte sur Mouna Fettou, c'est parce qu'elle compte à son actif une carrière de plus de 30 ans. Un parcours que cette actrice, née à Rabat, commence au cinéma avec «Un amour à Casablanca» d'Abdelkader Lagtaâ. Son parcours se poursuit avec des œuvres pour la télévision et le théâtre. Outre cette carrière, elle rafle un grand nombre de prix dans différents festivals. L'artiste s'est même frayé une renommée dans l'Hexagone pour son rôle dans le dernier film du réalisateur Gaël Morel, «Prendre le large», dans lequel elle se produit avec la grande actrice française Sandrine Bonnaire. Au Maroc, ses participations aux différentes productions sont nombreuses. Elle s'affiche ainsi dans «Volubilis» de Faouzi Bensaidi, «L'Orchestre des aveugles» de Mohamed Mouftakir et bien d'autres.