Rien ne va plus entre les transcripteurs judiciaires et le ministère de la justice. Le syndicat national des transcripteurs judiciaires au Maroc, affilié à l'Union marocaine du travail (UMT), a appelé ses adhérents à observer une grève générale du 14 au 16 janvier en signe de protestation contre le refus d'entamer un dialogue «sérieux et global» sur l'avenir de cette profession. Ce mouvement de grève vise à défendre les revendications des transcripteurs judiciaires, souligne le syndicat dans un communiqué. Devant le mutisme du ministère de la justice, le syndicat a appelé à l'ouverture d'un «dialogue transparent et sérieux» avec la tutelle dans l'objectif de dévoiler sa vision concernant cette profession. Le syndicat a, par ailleurs, rappelé les différentes réunions tenues, à ce sujet, avec des responsables du département de la justice et lors desquelles ont été exposées les revendications et la situation de cette catégorie professionnelle.