Ce programme national vise à prémunir les jeunes contre l'usage des substances psychoactives, améliorer la qualité de la prise en charge despersonnes addictives particulièrement les usagers de drogue, l'accessibilité aux structures de prise en charge… Le renforcement de l'accès des jeunes aux soins est érigé comme une priorité. Cette dernière se traduit notamment par l'inauguration d'infrastructures sanitaires pour garantir une meilleure prise en charge des citoyens en général et des jeunes en particulier. C'est dans ce sens que SM le Roi Mohammed VI avait procédé, en mai dernier à l'arrondissement Sidi Moumen à Casablanca, à l'inauguration d'un centre d'addictologie, le deuxième du genre réalisé par la Fondation Mohammed V pour la solidarité au niveau de la ville de Casablanca. Mobilisant des investissements de l'ordre de 6,5 millions de dirhams, ce nouveau centre s'inscrit dans le cadre du programme national de lutte contre les conduites addictives mis en œuvre, depuis 2010, sur Hautes instructions royales par la Fondation Mohammed V pour la solidarité, en partenariat avec les ministères de la santé et de l'intérieur. Ce programme national vise à prémunir les jeunes contre l'usage des substances psychoactives, améliorer la qualité de la prise en charge des personnes addictives particulièrement les usagers de drogue, l'accessibilité aux structures de prise en charge, ainsi qu'à encourager l'implication de la société civile et les départements sociaux dans les problématiques de l'addiction. Il permet également d'assister les familles des personnes bénéficiaires à faire face aux conséquences néfastes des comportements addictifs. A l'instar de ceux réalisés par la Fondation à Casablanca (au sein du CHU Ibn Rochd), Rabat, Oujda, Nador, Marrakech, Tétouan, Tanger, Fès et Agadir, le Centre d'addictologie de Sidi Moumen développera des actions de sensibilisation et de prévention contre l'usage des stupéfiants, assurera la prise en charge médicale et sociale des personnes souffrant d'un comportement addictif, et œuvrera en faveur d'une implication effective des familles dans les actions de prévention. Il s'assigne également pour objectifs la réinsertion sociale des personnes concernées, ainsi que l'encadrement et la formation des associations dans le domaine de la réduction des risques, notamment à travers la mise en œuvre et l'accompagnement sur le terrain des jeunes consommateurs de drogue et ceux qui présentent un risque d'addiction.