Qui sait ce génie des dirigeants qui a trouvé un sponsor providentiel pour le match de la ligue de champions contre l'équipe du Zamalek? Il doit avoir certainement une grande connaissance des règlements de la ligue des champions. Qui sait ce génie des dirigeants qui a trouvé un sponsor providentiel pour le match de la ligue de champions contre l'équipe du Zamalek? Il doit avoir certainement une grande connaissance des règlements de la ligue des champions. Sinon il ne serait pas hasardé à innover pour 20 millions de centimes de plus sachant qu'il risque de perdre dix fois plus . le président Abdeslam Hanat est trop expérimenté et trop malin pour tomber dans ce piège. Ce n'est pas en tous les cas le genre d'hommes qui ose s'aventurer dans une galère pareille où le Raja risque une forte amende, voire la suspension. On comprend que le club casablancais a besoin d'argent pour renflouer ses caisses, mais il est insensé qu'on courte après une somme dérisoire pour perdre une petite fortune de 300 millions de centimes. Et puis, et c'est le plus important dans cette affaire, l'image du Raja et surtout de son comité, en sort très ternie. Car même si le club casablancais arrive à s'en sortir avec le minimum de dégâts, il n'en demeure pas moins que sa gestion va nuire à sa notoriété. Le ou les dirigeants qui ont commis cette bavure n'auraient aucunement servi le Raja avec 20 millions de centimes de plus qu'ils auraient perçus du sponsor d'un match. D'autant plus, et c'est là où le bât blesse, que le Raja a déjà remporté la ligue des champions en 1999 et que par conséquent ses dirigeants ne doivent pas ignorer les règlements qui régissent cette compétition en matière de sponsoring. Il est vrai que la faute incombe aussi au commissaire du match et au coordinateur qui devraient en principe avertir les Rajaouis de cette violation du règlement. Ils ne l'ont pas fait. Ils ont tort ces gens de la Caf qui ont pourtant roulé leur bosse dans la jungle du football africain. Le nom du sponsor marqué en gros caractères sur les maillots des joueurs rajaouis était si flagrant qu'il aurait pu être vu du siège de la CAF au Caire. Mais tout le monde qui était présent dans le stade n'y avait vu que du feu à partir du comité du Raja, des officiels du match, des dirigeants du GNF et de la fédération. L'erreur est humaine, mais quand elle est cautionnée par le silence ou l'ignorance des dirigeants du GNF et de la fédération, elle devient fatale. Elle confirme malheureusement que notre football est géré à la manière de l'épicerie du coin qui quand il se trompe de calcul risque fort peu d'être corrigé par une hiérarchie absente. Le comité du Raja a commis une faute par erreur ou ignorance, pourtant il compte parmi ses membres certains dirigeants qui siégent dans le GNF et la fédération. C'est le comble de l'ignorance ou de l'insouciance qu'ils ne soient pas avertis par leurs pairs sur l'impair qu'ils ont commis. Cela ne rime aucunement avec la lumière des Rajaouis.